Enfin! Après une année chargée en albums, on a réussi à faire le tri et on vous propose 25 albums qui, selon nous, marqueront l’année 2012. Notre palmarès est divisé en cinq parties, qui seront publiées chaque jour jusqu’à vendredi. On espère vous faire découvrir quelques trucs. Enjoy!


#25 Baroness
Yellow & Green
[Relapse Records]

Après le Red Album et le très acclamé Blue Record, Baroness doublait la mise cette année avec Yellow & Green. Les deux parties de cet album double diffèrent dans le style, mais sont de forme similaire: neuf chansons, dont une intro et une outro, qui coulent l’une dans l’autre et s’écoutent d’une traite sans effort. Un peu comme Mastodon l’année dernière, Baroness offre un mélange de sludge, de métal progressif et de rock stoner accessible à toutes les oreilles. À écouter de toute urgence: Take My Bones Away, Cocainium et l’instrumental Green Theme. –JL


swans-the-seer#24 Swans
The Seer
[Young God]

Avec son douzième essai, le multiinstrumentaliste Michael Gira nous démontre que son génie créatif ne l’a jamais entièrement délaissé. Toujours aussi inspiré et obstiné, le musicien nous fait la leçon à travers une série de motifs mélodiques et de mantras, qui se doivent d’être consommés tel qu’il les a imaginés. Les invités (Karen O, Grasshopper, Alan Sparhawk, Mimi Parker…) peuvent bien s’entasser sur The Seer, reste que leur présence demeure bien négligeable devant celle du grand Gira. Malgré qu’il ne s’agisse pas de notre album de l’année, on peut tout de même affirmer qu’il s’agit de l’expérience sonore la plus prenante des derniers mois. Un bon casque d’écoute s’impose. –MSJ


#23 Japandroids
Celebration Rock
[Polyvinyl]

Nomination au Prix Polaris, bonnes positions dans plusieurs classements de fin d’année, tournée de plusieurs mois… 2012 a été bénéfique pour Japandroids. Les deux jeunes Vancouvérois se sont encore une fois simplement éclatés sur leur deuxième album, et ça donne un rock gazoline bourré aux stéroïdes qui prend tout son sens en concert. Deux jeunes hommes, une guitare et une batterie qui dégagent plus d’énergie qu’une centrale au charbon. Efficace, naïf et bon. Un rock qui célèbre, sans aucun doute. -OM

La critique complète, ici.


hot-chip-in-our-head#22 Hot Chip
In Our Heads
[Domino]

Si In Our Heads est aussi explosif, c’est sans doute parce que Hot Chip est au sommet de sa forme. Le cinquième opus de ce groupe de geeks anglais est certainement le plus coloré de leur carrière. Un disque aussi bien produit, avec des sons aussi rétros que futuristes confirme qu’ils sont là pour rester. Chaque morceau est fort, donne envie de danser et se démarque de tout ce qu’on a entendu auparavant. Je m’excuse d’avance pour ce jeu de mots bidon, mais cet album est on ne peut plus hot. -TB


patrick-watson-adventures-in-your-own-backyard#21 Patrick Watson
Adventures in Your Own Backyard
[Secret City]

Même atmosphère douce et désertique, et l’impression du vent qui souffle. Avec son quatrième album, Adventures in your own backyard, le Montréalais nous ramène son habituel son lancinant, tout en hauteur, et son ton de voix presque douloureux mais magnifique à la fois. On l’écoute comme on se tient sur une corde raide et les chœurs sont envoûtants.

On visite des lieux insoupçonnés, in our own backyard, à une autre époque – 1930, dans le sud des États-Unis. On marche clairement dans un autre monde, un peu bizarre, sur un «strange crooked road». Tout s’apparente au rêve brumeux et tordu que l’on fait lorsqu’on s’endort près du feu après une longue journée.

Les quelques valses nous bercent, les mélodies sont presque étourdissantes et tout craque un peu. Le piano est insistant, et la voix éraillée. Sans trop s’éloigner de Wooden Arms, ni de Close to Paradise, Patrick Watson a trouvé sa voix et on se souhaite qu’il la garde. –ÈL

La critique complète, ici.


Pour voir le reste du palmarès, les positions:

25-21
20-16
15-11
10-6
5-1

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