The-Vaccines-Come-of-AgeThe Vaccines
Come of Age

Columbia Records
Grande-Bretagne
Note: 7/10 

 

Un premier album encensé par la presse britannique, un prix du «Best New Band of 2011» aux MTV Awards, une tournée mondiale… Bref, il fait bon être The Vaccines ces temps-ci. Pourtant, les Londoniens sont loin d’être les sauveurs du rock. La vraie identité du groupe reste floue, voire inconnue. Sur le nouvel opus intitulé Come of Age, le groupe semble encore être à la recherche du son qui va le définir. Il va sans dire, on a affaire à un album disparate, avec d’agréables surprises et certaines déceptions.

Surévaluée, la troupe de Justin Young? Absolument. N’empêche que les jeunes Anglais ont la capacité de composer des singles gagnants. Ils tirent en plein dans le mille avec la strokienne No Hope et la pop Teenage Icon. La guitare de Cowan sur ces deux morceaux flirte un peu trop avec le son d’Albert Hammond Junior et de son copain Nick Valensi. Malgré tout, sa guitare déploie une énergie rafraîchissante.

Dès le premier morceau, un changement prononcé se remarque dans la voix de Young. Elle a pris beaucoup en maturité, elle est plus enveloppante. Le son du groupe s’est aussi développé en comparaison à What Did You Expect From The Vaccines. Certes, leur son s’est amélioré, mais il va dans tous les sens… Cela donne un résultat mitigé.

Un profond ennui m’envahit lorsque le quatuor se lance dans des ballades comme Lonely World ou All In Vain. La chanson punk Change Of Heart Pt.2, malgré un départ canon, devient vite redondante.

Pourtant, la ballade sixties I Always Knew donne un très bon résultat. Le morceau le plus réussi de l’album est à mon avis Aftershave Ocean. À mi-chemin entre Blur et les Stones Roses, la chanson redonne ses lettres de noblesse à la britpop. Enfin, le groupe impressionne lorsqu’il se lance dans le garage psyché-rock sur I Wish I Was A Girl et Ghost Town.

Il y a donc une tentative d’exploration musicale chez The Vaccines. Du punk-rock à la ballade pop en passant par le garage psychédélique, les lads ont effectivement mûri, pour le meilleur et pour le pire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *