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Apprendre à apprécier la basse est un peu comme apprendre à apprécier les couleurs. Si nous discernons les couleurs, c’est grâce à trois cônes (photorécepteurs) de pigments différents servant à saisir chaque couleur. Prenons l’exemple du chien. Le chien n’est muni que de deux cônes. Il distingue donc mal les couleurs. Son spectre visuel va du jaune au bleu. Il y a aussi généralement un cône absent chez les daltoniens.

Une couleur est identifiable à son nom, mais celle-ci comporte aussi des nuances. Tout comme pour la musique, si vous ne vous pratiquez pas à discerner ces nuances (ou si vous ne possédez pas l’équipement nécessaire) vous ne saurez voir, par exemple, dans le rouge que du rouge. Ce dont j’essaie de vous dire est que si vous ne vous munissez pas de haut-parleurs généreux en sons graves, vous ne saurez pleinement apprécier l’authentique son dubstep.

Il n’y a pas si longtemps, je lisais un article fort intéressant au sujet de l’évolution du genre dubstep. Je ne m’étendrai pas à ce sujet, mais je suis plutôt d’accord avec l’opinion présentée dans l’article. Profitez-en pour le lire vous-même. En bref, l’article démontre comment l’équipement audio ainsi que la qualité du son sont des éléments si importants dans la musique qu’ils peuvent facilement altérer le cour de l’évolution d’un genre musical.

Permettez-moi donc de vous présenter cinq morceaux aux sons graves hypnotisant qui, je l’espère, sauront vous donner dans l’oeil. Ces cinq morceaux sont cinq raisons pour lesquelles je n’aime pas le dubstep vulgaire qui vous est familier. Assurez-vous d’abord de vous munir d’un «subwoofer» ou d’écouteurs de qualité et faites vous-même le test. Évidemment, si vous pouvez vous procurer ces cinq chansons en meilleure qualité, cela vaudrait mieux.

Peverelist – Roll with the Punches

Terror Danjah – Minimal Dub

Killawatt – Shakuhachi

J Kenzo – Ruffhouse (Feat Rod Azlan)

Kryptic Minds – The Talisman


-Marc Olivier Novak

2 réponses

  1. C’est très facile de critiquer chaque morceau isolé de son contexte. Comme la plupart des musiques électroniques, ils sont faits pour être mixé afin de créer un univers musical. Et encore vous vous attaquez à des artistes et labels de qualité, il est évidemment normal de détester les 95 % de déchets sonores qu’on peut entendre sur youtube comme étant soit disant du dubstep.

    Comme dans chaque style musical, il y a du très bon et du mauvais, il faut savoir chercher, particulièrement dans ce style.
    Enfin je conseille de revenir à la source, puisque tout est lié dans la musique. Les artistes comme Horsepower Productions, ou l’on voit vraiment les débuts du dubstep, autrement dit une mutation du UK Garage / 2step avec des techniques de mixage empruntées au dub.

  2. Les bons morceaux, les mauvais morceaux. Tout est subjectif. Tu peux ne pas aimer un style musical mais les termes « bonne dubstep » vont surtout définir le style que tu aimes et non pas si c’est vraiment mieux qu’un autre.

    Beliefjoker.

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