L’ambiance promettait d’être fort différente lors de cette deuxième journée d’Osheaga. En l’absence des fans d’Eminem, les bons vieux hipsters étaient désormais à l’honneur. Résumé de notre petite visite.

Braids

Sans avoir livré une performance à couper le souffle, Braids a merveilleusement reproduit l’ambiance que l’on retrouve sur leur dernier album. Pas d’artifices en plus, ni de défauts. Le post-rock à la Sigur Ros mélangé aux sons aquatiques d’Animal Collective n’a toutefois pas semblé convaincre toute la foule rassemblée pour voir le groupe. Probablement que l’accablante chaleur y était pour quelque chose.

Karkwa

Le groupe coqueluche des médias québécois a offert une performance à leur niveau. Pour notre plus grand bonheur, la setlist était remplie de chansons souhaitables pour accompagner un festival. Et les membres de Karkwa ont semblé avoir énormément de plaisir à performer dans un festival rempli de groupes anglophones.

Death From Above 1979

L’un des plus gros morceaux de la fin de semaine. Les natifs de Toronto ont fait ce qu’ils avaient à faire : détruire nos tympans. Sebastien Grainger s’amusait à lancer son micro à terre, foncer dans le caméraman et détruire son tabouret. La basse de Jesse F. Keeler était grasse à souhait, et les Little Girls, Romantic Rights et Pull Out ont permis à une petite poignée de festivaliers de se foncer dedans dans la boue. Bref, on a eu droit à une belle explosion.

Elvis Costello & The Imposters

Le malaise de la journée. Bien qu’Elvis Costello pourrait offrir des leçons de musique à la grande majorité des groupes de passage à Osheaga, la foule a décidé qu’elle était d’une génération trop jeune pour apprécier son oeuvre. Résultat : quelques milliers de personnes seulement pour se délecter des Pump It Up, Alison, (I Don’t Wanna Go To) Chelsea. Une salle fermée remplie de fans lui aurait certainement donnée meilleure allure…

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