death-cab-for-cutie-codes-and-keysDeath Cab for Cutie
Codes and Keys

Atlantic Records
États-Unis
Note : 9/10

On écoutait Death Cab for Cutie à la fin des vacances d’été avec l’amertume de l’automne qui est sur le point d’arriver. On écoutait Death Cab for Cutie avec un verre de vin à la fin d’une journée particulièrement maussade. On écoutait Death Cab for Cutie quand on perdait quelque chose, quand on perdait quelqu’un, quand on sentait que les bonnes choses allaient filer. On avait entendu Death Cab for Cutie dans les scènes les plus mélodramatiques de The OC, Six Feet Under, Heroes et même dans Twilight.

Mais avec le lancement de Code & Keys, ce temps est révolu! Oui, oui, DCFC est sorti de la désespérance. Il est temps d’accueillir le nouvel album du groupe avec le sourire. Tenez-vous le pour dit, Codes & Keys est un disque qui tournera dans les lecteurs de voitures lors des petits voyages au soleil.

C’est officiel, Benjamin Gibbard a cessé de se morfondre dans des pièces envoutantes de désespoir telles celles que nous retrouvions sur Transatlanticism en 2003 et Plans en 2005. On peut comprendre les pensées positives qui l’animent, étant donné son récent mariage avec la charmante moitié féminine de She & Him, Zooey Deschanel!

Les compositions entraînantes pullulent en effet sur cet album qui s’ouvre avec Home Is a Fire, qui offre dès le début un crescendo musical particulier qui capte l’oreille à la première écoute. Doors Unlocked and Open s’amorce sur un long instrumental qui installe une fois de plus le rythme si présent sur le nouvel opus.

Avec la pièce You Are A Tourist, Ben Gibbard exploite à leur plein potentiel ses acolytes Christophe Waal et Nathan Good, son guitariste et son batteur. Ceux-ci explorent dans Codes & Keys des avenues inexplorées jusqu’à présent, le nouvel album leur offrant une plus grande liberté due aux compositions plus rythmées.

Monday Morning et Portable Television dévoilent une fois de plus des mélodies construites sur une ligne directrice très enjouée. La première pièce étalant un texte fort sur un rythme impeccable et la deuxième permettant une musicalité dans la voix qui suit les aléas instrumentaux.

La pièce titre Codes and Keys emprunte un rythme joyeux au style enfantin de She & Him et  fait sourire dès les premières notes alors qu’Underneath The Sycamore est pour sa part un morceau très radiophonique et très facile à fredonner.

Les puristes qui s’ennuieraient des larmoyants morceaux des précédentes parutions se réjouiront des pièces St. Peter’s Cathedral et Unobstructed Views. La première étant plus vocale et la seconde quasi-uniquement instrumentale.

Parmi les onze pièces offertes par DCFC, une seule, Some Boys, détonne par son manque d’originalité dans les variantes musicales.

En bref, un excellent album qui évite le piège de la redondance en fonçant vers une musicalité innovante. On attend Death Cab for Cutie de pied ferme à Osheaga le 30 juillet!

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