Gab Bouchard
Triste pareil
Dare To Care Records
**** ½
C’est assez spectaculaire qu’un premier album – même si plutôt menu avec ses dix plages – paraisse si entier et achevé. Du haut de ses 21 ans, Gab Bouchard a eu l’amour difficile et ravageur. Autant de brûlures qui ont inspiré à l’auteur-compositeur-interprète originaire de Saint-Prime un album qui nous souffle dès la première écoute.
Triste pareil, est paru le 28 février dernier chez Dare To Care Records (Grosse Boîte). Avant même qu’il n’eût fait irruption sur les diverses plateformes, déjà lui avais-je sacré une volée. Une écoute, puis deux, puis 11.
Mes pistes préférées: L’hiver se meurt, Yé passé où l’soleil? et Tête vide.
Ça ne prend pas d’outils pour comprendre ce que nous offre Gab Bouchard. Ça ne prend pas de formation musicale. Ça ne prend rien de plus qu’un peu de vécu, d’intelligence émotionnelle et un mini-peu de sensibilité pour que la magie opère.
Au fond, la musique est peut-être un langage codé que seul.e.s ceux et celles qui aiment trop fort, mais également trop mal, peuvent comprendre? Tel un chien qui lèche la blessure, on appuie sur replay. Dix pistes, ça passe un peu trop vite, comme la plupart des belles histoires d’amour.
Il sera en spectacle le 12 mars, à Québec (L’Anti Bar & Spectacles) et le 3 avril, chez lui à Saint-Prime (Vieux Couvent de Saint-Prime).
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