Salut Québec, c’est ton tour d’avoir Jason Bajada, ce soir, pour son retour dans le passé. La semaine de la St-Valentin, Montréal a eu le droit de dire Love Shit. Shit Love. Loveshit.
Pour célébrer les dix ans de cet album marquant, Bajada est monté sur la scène du Ministère durant la semaine de l’amour pour parler d’amour de shit, de shit d’amour.
Le tout s’est déroulé dans un décor de circonstances.
Et l’album a été joué dans l’ordre, comme on écoutait les albums à l’époque. En effet, il était encore probable de jouer les disques entiers dans un système de son ou une radio d’auto jadis. On consommait les albums pour leur tout et non à la pièce.
Les chansons marquent les époques et il me fut difficile de ne pas revivre ma première année d’université en regardant le spectacle, captive.
J’ai profité du moment pour aller réécouter et même réévaluer cet album qui avait marqué le début de ma vingtaine.
Et en me demandant si ce disque avait bien vieilli, j’ai réalisé qu’il me procurait les mêmes émotions que quand j’avais 21 ans. C’est un album qui a grandi avec moi ou qui m’a gardé jeune.
L’album a été édité à nouveau pour ses dix ans, cette fois, en vinyle. Question de le consommer de façon encore plus entière, en le changeant de bord à mi-chemin.
Salut Québec, c’est ton tour d’avoir Jason Bajada, ce soir, pour son retour dans le passé. Tu pourras te rendre compte de ta jeunesse gardée, Québec. Bonne soirée!
Les dix ans de Loveshit, à l’Anti Bar & Spectacles, 21h.