Simon Larose du mythique groupe Zen Bamboo célèbre enfin sa carrière solo. Cet évènement était très attendu auprès d’un très large public montréalais: des vingtenaires avec cheveux longs et aux odeurs de Dove concombre, des étudiants avec polo provenant de la convoitée station Berri-UQAM et autres. Retour journalistique et agréable sur le lancement du Volume 3: Carrière solo – EP de Zen Bamboo, (mais surtout de la carrière solo de Simon) au Pub West Shefford hier soir.
J’arrive à une heure ben correcte parce qu’on m’avait averti sur la page du groupe: «Arrive pas trop fashionably late parce que tu vas fashionably miss the whole thing ??».
Simon et Léo Leblanc s’exécutent avec la pièce Le cancer et j’ai la chance de ne pouvoir voir que le top de leur tête. Au moins je les vois. J’ai de la chance.
Au son de cette douce acapellance, je remarque plusieurs headbangers. Je me joins au jeu et je headbang sur la mélodie. Je me sens comme au Vans Warped Tour en 2005, sans mes pantalons dickies et mes cheveux très lisses.
Après cette toune et avant d’enchaîner avec la prochaine, un slameur – oui oui, un poète oral, un artiste du spoken word – monte sur scène et s’élance pour un poème oral très très senti. Il questionne son futur. Ses buts. Le fait qu’il n’aime pas les fusils. Il est chanceux. Il partage la scène avec Simon Larose, c’est déjà vraiment big!
«Hey les gars on se part tu un band?!», demande Simon après que l’entièreté du band l’ait rejoint sur scène. Les gens rient, toujours en admirant son courage et sa force de se lancer en carrière solo.
Voyez vous juste ma tête ou vous voyez ma guitare aussi?» – Simon.
«Ta tête» – Moi qui s’exclame de loin.
Ils nous interprètent La mort et Les requins. Tous les fans chantent presque à tue-tête (fait encore clair dehors, c’est pas encore le moment de trop chanter à tue-tête quand même).
Ils enchaînent avec la belle Si c’est correct et Simon nous informe que son bassiste Xavier Touikan doit partir bientôt, car il a un examen à 19 h. Il est présentement 18h41. La vie de rockstar ne cesse de me surprendre!
Avec une grande émotion et une voix beautifully-rock-rauque-grunge-su’l-top, Simon nous offre Petit poucet.
C’est terminé à notre grand désespoir. À Simon de dire «merci d’être venu me célébrer». À bientôt j’espère…