Le temps est venu de revenir sur les meilleurs moments musicaux de 2017! On reviendra pas sur notre week-end au FME; on s’en rappelle pas. Voici nos 10 albums anglophones/instrumentaux locaux préférés de l’année. C’est en ordre décroissant pour faire durer le plaisir!
10 Godspeed You! Black Emperor – Luciferian Towers
Un monument de la musique qui parle de péter des monuments du diable, aka le capitalisme, c’est quelque chose qui me rejoint. GY!BE réussit ici à renouer avec ce qu’il faisait de mieux au début de sa longue et prolifique carrière pour offrir une œuvre profonde et actuelle. (MATHIEU AUBRE)
9 MODLEE – Queendom
Queendom, c’est un cocon soul confortable qui n’a comme principal défaut que d’être plutôt court. Complicité, bonnes vibes, voix envoutante de la reine du Alaclair High… cet univers était fortement en demande au Québec. Le plus grand génie de l’année dans le hip-hop québ est sûrement celui qui est le plus discret: VLooper a montré avec ses différents projets la force de frappe unique d’une unité familiale. Réchauffez-vous ici, tout le monde est bienvenu. (ETIENNE GALARNEAU)
8 Land Of Talk – Life After Youth
Merci au père Noël pour la fin de la pause (de sept ans) d’Elizabeth Powell, élément central de Land of Talk. S’étant occupée de son père malade pendant les dernières années, elle a révélé avec Life After Youth la liste des forces qui émanent des moments difficiles. Indie pop avec un groove rock extrêmement riche, sa musique s’impose comme quelque chose dont on a besoin. (ÉLISE JETTÉ)
7 Mac DeMarco – This Old Dog
Ce vieux chien aura pris deux ans avant de nous revenir avec un album qui nous fait dire «thank god Another one, Salad days are gone». Autant nous avons droit au bon vieux Mac sur certaines pistes, autant nous apprenons à en découvrir un nouveau sur d’autres. Serait-ce causé par le soleil de la côte ouest américaine? Peu importe, cette récente maturité musicale promet pour la suite des choses. (FRANÇOIS LARIVIÈRE)
6 Kid Koala & Emiliana Torrini – Music to Draw to: Satellite
Les artistes dans l’âme sont invités à sortir leur kit de crayons de feutre odorants lors de l’écoute de ce nouvel album du producteur/DJ Kid Koala. Désormais bien avancé dans sa carrière, le fiston de mammifère australien propose une œuvre douce, épurée et atmosphériquement au point, misant sur la finesse et l’élégance des productions variées. C’est un coup sûr de 2017. (ALEXANDRE DEMERS)
5 Beyries – Landing
Pureté, sensibilité, vécu, famille, amour: l’album de Beyries me donne non seulement tous ces mots en tête, mais il me donne aussi l’impression que je suis dans un champ de maïs, le vent dans les cheveux et sur le visage, contemplant la vie qui passe trop vite. On n’a qu’une chose à dire à Beyries: Merci. (MARIELLE NORMANDIN-PAGEAU)
4 Planet Giza – Détour: Zayad City
Un EP pour tous ceux qui ont déjà voulu faire du breakdancing, mais qui écoutent plus souvent de la house. En plus, le trio n’hésite pas à tremper ses sonorités trap dans une sauce brésilienne ou un griot de Kompa. (JULIEN ST-GEORGES TREMBLAY)
3 Pierre Kwenders – MAKANDA at the End of Space, the Beginning of Time
Lorsqu’il n’est pas en train de s’emporter dans son side-projet Abakos aux côtés de Dear Denizen, Pierre Kwenders prend le temps de s’éclater sur ses projets solos (ou alors il cherche comment il pourrait trouver un titre d’album encore plus long que le précédent). C’est précisément ce qu’il a fait sur ce deuxième projet en solitaire alors qu’il continue de surfer sur ses expérimentations électroniques avec brio. Les productions étant assurées par Tendai Maraire de Shabazz Palaces, l’efficacité rejoint la force créatrice sur ce projet qui sent ben ben fort la réussite. (ALEXANDRE DEMERS)
2 Leif Vollebekk – Twin Solitude
En entrevue, Leif m’a dit qu’il avait pris toutes les décisions concernant son nouvel album en se demandant «does it feel good?» La réponse est oui, Leif. TOUTE feel good sur Twin Solitude. Sa nouvelle démarche de création est vraiment pure et, définitivement au plus près de lui. Toutes les pièces sont assez vagues pour nous laisser imaginer tout ce que l’on veut, mais assez précises musicalement pour que l’émotion se rende à nous en passant par la grande porte. (ÉLISE JETTÉ)
1 Heat – Overnight
C’est l’album qui a le plus joué dans mon char cette année. La seule raison pour laquelle il ne joue plus, c’est que j’ai mis le CD dans le mauvais boitier et je ne le trouve plus. Ainsi, chaque fois que j’ouvre la pochette d’Overnight, je me retrouve avec le CD d’Eman & Vlooper. C’est l’fun pareil, mais toujours un peu triste. Je persiste et signe que la chanson Lush me semble être un cover d’une toune des années 80. Je n’ai pas encore réussi à mettre le doigt dessus, mais l’impression de déjà-vu me mystifie depuis un an (écrivez-moi si jamais vous savez). Je sais pas quoi faire. Un excellent premier album complet pour le groupe qui est vraiment sur son X et sur son son. Y’a deux choses dans la vie dont je ne me tanne jamais: manger du fromage et la voix de Susil Sharma.
(ÉLISE JETTÉ)
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