Au bout d’un réveil à l’aube et de dix heures de route, ça se peut que tu te dises que la vie, c’est d’la marde. Par contre, quand t’arrives à Petite-Vallée, tu te sens immédiatement comme si ta grand-mère t’accueillait avec un câlin doux et un repas de réveillon. Après des kilomètres de route et un arrêt pour une salade sans carcasse au resto-motel Bon Voyage de Saint-Fabien-Sur-Mer, on s’est pâmés instantanément devant l’aspect bucolique de Petite-Vallée.

Dès notre arrivée, on saisit le mode de fonctionnement de base du Festival en chanson: l’apéro, c’est quand on veut, la sieste aussi.

Un artiste qui a tout compris/Photo: Élise Jetté
Un artiste qui a tout compris/Photo: Élise Jetté

On comprend tout de suite l’immensité du coeur des Gaspésiens quand une charmante caissière nous laisse acheter de l’Aperol à 18h07 dans une SAQ qui fermait à 18h. C’est ça, la compassion.

Apprendre un horaire/Photo: Élise Jetté
Apprendre un horaire/Photo: Élise Jetté

Après avoir trouvé notre demeure des prochains jours, un charmant bungalow où, non seulement il fait bon vivre, mais où on trouve, à portée de main, moult rétrocaveuses en tous genres, on se rend au premier spectacle, celui de La Petite École de la Chanson.

425 enfants nous chantent Patrick Norman et Les soeurs Boulay sous un chapiteau gorgé de parents fiers. Devant la chef de choeur Danielle Vaillancourt, de laquelle on voudrait tous recevoir un câlin en temps de crise, les jeunes chantent leur vie ou bâillent, selon la motivation.

Les soeurs Boulay et les enfants/Photo: Élise Jetté
Les soeurs Boulay et les enfants/Photo: Élise Jetté

Pat arrive au moment où un enfant sur deux commence à se jouer dans le nez ou à démontrer un quelconque signe d’épuisement.

Pat et les soeurs/Photo: Élise Jetté
Pat et les soeurs/Photo: Élise Jetté

Le temps de faire une pause pipi à l’école secondaire Esdras-Minville de Grande-Vallée, pour constater que, la prévention des ITSS, là-bas, ils prennent pas ça à la légère.

Une affiche de sensibilisation/Photo: Élise Jetté
Une affiche de sensibilisation/Photo: Élise Jetté

Et la lutte à l’intimidation, ici, ils niaisent pas avec ça.

C'est non/Photo: Élise Jetté
C’est non/Photo: Élise Jetté

On affronte un embouteillage digne de l’échangeur Turcot un lundi à 17 h afin de se rendre au Théâtre de la Vieille Forge où Dumas nous attend. Nous comparant généreusement à une foule du Stade Olympique, il s’exécute entre autres en proposant des versions électro-dansantes de ses vieux succès. Aussi, il nous invite à faire la vague. Ça nous était pas arrivé depuis 2002. Le rêve.

Dumas/Photo:Élise Jetté
Dumas/Photo:Élise Jetté

Parmi les moments marquants de la soirée, notons la danse enlevante de cette famille qu’on aimerait beaucoup voir dans un contexte turbo-excitant de type La Ronde, juste pour voir c’est quoi le maximum d’enthousiasme qu’elle peut pull off.

Les gens heureux/Photo: Élise Jetté
Les gens heureux/Photo: Élise Jetté

Également, on a été ben émus d’être témoins de cette demande en mariage juste avant la chanson Le Bonheur, où on peut entendre «Le bonheur revient, le bonheur repart». On leur souhaite que ça reparte pas tout de suite.

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Futurs mariés/Photo: Élise Jetté

On va essayer de se faire inviter au mariage. Plus de détails demain.

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