Qui dit fin des Francofolies dit aussi fin d’année scolaire! On vous offre donc notre grand bulletin des shows que nous avons vus. Conformément aux recommandations du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport, nous n’avons pas gonflé les notes.

Dubmatique/Photo: Élise Jetté
Dubmatique/Photo: Élise Jetté

Par Mathieu Aubre, Mathieu Aubry, Catherine Guay, Élise Jetté, François Larivière et Marielle Normandin-P.

Fred Fortin A+

En plus de son A+, Fred Fortin se mérite la palme de l’effort. Agissant sur une scène comme l’intègre rock star qu’il est et faisant une place toujours plus grande à ses musiciens, maîtres des solos, il s’est excusé à son public de ne pas avoir une voix A1. Un peu cassante, sa voix éraillée n’était que plus touchante. Personne lui en a voulu! L’auteur-compositeur y est allé d’un généreux rappel d’au moins cent chansons (à peine exagéré). Les grands classiques du musicien étaient scandés avec fougue par un Club Soda enflammé et plein à craquer. Y’en avait un qui avait la larme à l’oeil devant autant de love. (Élise J.)

Philippe Brach A+

Nous étions live à Radio-Canada. On a vu un portrait de Denis Coderre de style «Kim Jong-Il». Il y avait un taureau mécanique (très très gros). Et pour l’entracte, nous avons eu droit à la prestation de la chanson Ça que C’tait par le groupe Alaclair Ensemble, qui est monté sur scène de manière colorée. L’animation du show «live» était faite par Jo Cormier, humoriste. (Marielle N-P)

Gab Paquet A+

Faire vibrer le plancher de danse du Divan Orange à son lancement, c’est une chose, déjà, mais séduire une foule de passants sur une scène extérieure aux Francofolies, ça en est une autre. Les interventions entre les titres étaient au point, l’énergie généreuse et il y avait des paillettes à gogo. À la fin du show, qu’on trouve que le spectacle était sans failles, mais qu’il y aurait eu de la place pour encore plus de hits, c’est signe d’une réussite. A+ pour le show et A+ pour le booty à Gab dans ses pantalons de cuir. (Etienne G.)

Katerine A+ 

Le meilleur show que j’ai vu aux Francofolies ever! Avec ce show de Katerine, deux options s’offrent aux spectateurs: rire à gorge déployée à des gags aussi songés qu’un massage anal sur scène ou être touchés par l’intéressant deuxième degré que le musicien de génie fait passer sur scène, l’album Le film, qu’il défendait, étant probablement son oeuvre la plus personnelle et deep à ce jour. J’ai versé quelques larmes en y allant pour la seconde option. (Mathieu Aubre)

IAM l’école du micro d’argent A +

Je ne suis pas impartial dans ma note, puisque c’était quand même les 20 ans de L’École Du Micro d’Argent, qui est selon moi le plus grand album de rap français de tous les temps. La foule se rendait jusqu’à Ste-Catherine, donc on peut dire que les gens sont venus voir un phénomène d’une grande rareté! J’aurais échangé quelques morceaux plus récents pour plus de classiques de L’école, mais on a eu le plaisir d’entendre, entre autres, Samurai et Les Bad Boys de Marseille. Moment fort: quitter cette foule beaucoup trop dense avec cette chaleur et humidité écrasante pour aller au Peace Park décompresser un peu. (François L.)

Klô Pelgag et l’Orchestre du Temple thoracique + Mon Doux Saigneur A

Plus de trente personnes étaient sur scène pour accompagner Klô Pelgag dans son périple thoracique. Ça devait être énervant parce que la voix de la chanteuse cassait un peu dans les fins de phrases au début du show (c’est là qu’elle perd son + à côté du A). Contrairement à la plupart des concerts de la sorte où les arrangements amples prennent toute la place, ici, on était dans une approche qui soutient la chanson sans jamais la masquer. L’humour de Klô faisait du bien à entendre entre les chansons: «Ça faisait longtemps que je voulais jouer Pigeon d’argile (Kevin Parent)», dira-t-elle entre autres. «Je vois que c’est plein. Il y a juste quelques docteurs qui ne sont pas venus.» Ça nous aura fait rire aussi! Puis, le moment où elle a divagué au sujet du fait qu’elle aime bien écouter de l’humour, comme Mario Jean, alors que nous, on est plus du type «musique»: beau flash. Mention spéciale à Mon Doux Saigneur, en première partie, qui a fait un travail de confiance en soi assez exemplaire en étant seul avec sa guitare sur la grosse scène du Théâtre Maisonneuve. Son album à paraître à l’automne nous intrigue déjà. (Élise J.)

Fishbach A 

Je ne m’attendais à pas grand-chose du show solo de Fishbach sur la scène Sirius XM, mais j’ai été agréablement surpris. Parlant peu, Flora Fishbach laisse plutôt place à la musique, qu’elle joue sur une incroyable guitare, accompagnée de deux claviéristes et d’une bassiste. Le résultat est plus rock que pop, à mon plus grand bonheur. (Mathieu Aubre) 

Le Couleur A

Potentiellement le groupe que j’ai vu le plus souvent en show, mais ils réussissent tout de même encore à m’étonner. Le quatuor a présenté un show excessivement dansant comme à son habitude devant un Astral comble qui ne se faisait pas prier pour bouncer allègrement sur les rythmes de Steeven et Patrick. Un beau show qui prouve que le groupe a sa place sur la longue liste du Polaris 2017! (Mathieu Aubre)

Omnikrom (+ after Sharp à l’os) A

Quel gros retour sur scène! Pour ce vendredi soir, je n’avais qu’une idée en tête: laisser aller mes fesses, bouger, bouger et danser la poutine. Le groupe nous a même gâtés avec quelques succès de Pitché dans l’WOW!! Les gars sont still relevant et méritent bien plus une scène que certains artistes actuels. Moments forts: TOUT! Sans parler de l’after bien arrosé Sharp à l’os au Shag Savoy du Métropolis! (François L.)

Philémon Cimon A

«Beaucoup de mes tounes sont des nouvelles tounes. C’est une affaire de premières fois, donc soyez gentils, a averti Philémon. En même temps, je trouve que c’est pas si pire à date pour un blind date». L’artiste nous a fait une toune qui s’appelle Philé-douche (orthographe aléatoire) et une autre où il dit à répétition «comme un esti d’cave». Juste pour voir le visage ahuri des touristes français d’un certain âge, ça valait la peine d’assister à ça. Mention spéciale aux costumes de pirates des quatre acolytes présents sur scène. (Élise J.)

Chocolat A

Il y a quelque chose de froid à performer sur une grande scène extérieure et ça paraît un peu plus lorsqu’on a un groupe comme Chocolat qui s’adresse peu au public. Après, c’est la seule chose qu’on peut souligner, avec un faux départ retourné en blague par Jimmy Hunt, comme fausse note. Deux personnes dans la foule m’ont confirmé que Ah Ouin est la meilleure toune de l’histoire du rock québécois et je ne serais pas surpris que Rencontrer Looloo soit l’album francophone qui se rende le plus loin au Polaris (voir le retour sur Les Indiens). (Etienne G.)

Louis-Philippe Gingras A

Le lancement du EP La rangée des popsicles avait tout de rafraîchissant. L’ajout d’une section de cordes pour le spectacle était apprécié et les fous arrangements ont permis à une couple de personnes d’aller danser à l’avant de la scène de la Zone Coors Light. Très fort! (Etienne G.)

Brigade Des Moeurs A

Avec un EP d’environ 13 minutes, Jeune Chilly Chill et Maître Jouissance ont réussi à nous épater avec des nouvelles tracks exclusives. En plus d’un throwback avec la chanson Larmes de métal du célèbre groupe Soupir, le recrutement de Figure 8 nous a aussi charmé. La majorité de la note va aux chorégraphies bien exécutées ainsi qu’aux costumes de style Men in Black. (Catherine G.)

zouz A-

Honnêtement, le seul gros défaut de ce show, c’est qu’il n’était pas assez long, les gars n’ayant joué qu’une vingtaine de minutes. Tout le reste y était, pourtant, et même si je trashais tout seul dans le public, il n’en reste pas moins que c’est une foule assez respectable qui aura assisté à la prestation. (Mathieu Aubre)

Dubmatique A-

Il n’y avait rien de plus à faire que les classiques de La force de comprendre pour convaincre le foule dense qui s’était déplacée pour le retour sur scène du groupe après huit ans d’absence. On a eu des frissons d’émotion durant toutes les grosses tounes. Le désormais duo perd ses points du côté des danseurs très moyens qui semblaient sortir de 1997 (c’était peut-être un concept). (Élise J.)

Peter Peter B+

C’est sur un plateau double avec le français Julien Doré au Métropoli que Peter Peter a pu nous défendre pour une deuxième fois le matériel de son très bon Noir Eden. Si la performance est impeccable, on réalise rapidement que Peter tient plus de l’introverti et de l’athlète de studio. Visuellement, on aimerait en avoir plus, les rares interventions résonnent drôlement («Étiez-vous là au Club Soda? Vous vous souvenez quand j’ai brisé ma guitare?») et il semble utiliser les codes de «ce qui se fait en spectacle» ou bien par spasmes (des sauts et des solos de guitare de nerveux et peu synchroniques, des moments criés qui apparaissent sans avertissement) ou «parce que ça se fait». On note, par exemple, son saut dans la foule lors de Vénus qui n’a pas vraiment servi à créer un momentum autre que celui d’être un chanteur dans la foule. Un Peter qui n’apparaît pas nécessairement dans son élément le plus pur, mais avec un plaisir certain et manifeste de revenir au pays avec ses musiciens. (Etienne G.)

Brown B+

Avec le release surprise de Popluv, les gars étaient prêts à livrer un bon show. Les nouvelles chansons en ont surpris plus d’un. On se donne une écoute attentive avant de juger. Mention spéciale à l’apparition de KNLO pour la chanson California. (Catherine G.)

Brown est arrivé au début de l’année 2016 avec un projet qui a jeté bien du monde à terre, moi le premier. Avec l’arrivée de leur nouveau truc tout juste avant les Francos, il est par contre possible de voir un bon clash entre les récentes chansons de pop estivale et l’intensité qu’on pouvait sentir dans le premier album. Moment fort: Robin Kerr dans son ensemble, mais surtout pour sa magnifique chemise fleurie. (François L.)

Xarah Dion B+

De la coldwave aux Francos, ça se peut, la gang (discret message aux programmateurs)! La Montréalaise a très bien fait en proposant un set live qui revisitait sa carrière musicale déjà bien remplie en bloquant la rue Ste-Catherine devant le kiosque de CISM où elle jouait. Ne manquait peut-être que des interventions avec un peu plus d’aplomb pour compléter le tout. (Mathieu Aubre)

Bernard Adamus B

T’as le goût de te mettre chaud? T’as envie d’entendre sacrer? Tu veux écouter de la musique de party? Avec Bernard, t’as tout ça et même plus. Clope au bec et bière à la main, il a été fidèle à lui-même en nous offrant un gros 1h30 de qualité. Moment fort: Quand finalement, y’a un vendeux de bière qui est apparu à côté de moi au moment où j’avais le plus soif pis que j’voulais pas me rendre au kiosque, car trop loin! Bébé avait besoin de son biberon! (François L.)

Caballero et JeanJass + Roméo Elvis B

B comme Bruxelles. B comme La Base. Le duo n’a peut-être pas le magnétisme de son compatriote Roméo Elvis, qui a été balancé un peu partout pendant son bref passage à Montréal (deux spectacles aux Francos, un à Mural et un indépendant de tout ça avec les autres Belges de L’or du commun), mais les Laurel et Hardy du rap wallon ont su montrer de quel bois ils se chauffent. Pour ça, on leur dit Merci beaucoup. (Etienne G.)

Soirée belge par excellence. La crème de la crème du rap venant du pays de Hergé. Les succès se sont enchaînés de part et d’autre, tellement qu’on aurait dit qu’ils n’avaient que ça! Leur mouvement fleurissant et celui de leur entourage méritent d’être suivis de très près! Moment fort: La dernière chanson avant minuit… Bruxelles arrive! La foule était autant en feu que feu Fort McMurray! (François L.)

 

Les Indiens B-

Le show du groupe stoner de Québec a vraiment bien commencé, mais je me suis surpris, à partir de la troisième toune, à discuter de la liste longue du Prix Polaris avec un des festivaliers présents, ce qui m’a déconcentré du show. Je leur donne minimalement la note de passage parce que ça semblait bon, mais je réalise que je n’ai pas vraiment écouté. Mon interlocuteur, par contre, semble avoir adoré. (Etienne G.)

Dumas B- 

Victime de pas mal de problèmes techniques en début de show, l’artiste qu’on n’avait pas vu sur une scène depuis plus d’un an semblait un peu en maudit. On l’a entendu sacrer sur scène et tenter d’improviser une chanson dont il a oublié le texte en début de show… Finalement, le séquenceur a décidé de collaborer et le reste de show a compensé pour le début: une espèce de dj set live sans trop de pauses avec des reprises encore plus dansantes qu’à l’origine. (Mathieu Aubre)

Yann Perreau à Rouge FM (choker le show pour l’apprécier à la radio) B-

Découvrant qu’il m’est possible d’écouter les spectacles via le 107,3 Rouge FM, je prépare mes lunchs pour les prochains jours tout en ayant l’impression d’être sur la Place des Festivals. Yann est sur un nuage, ses invités lui volent la vedette (Philippe Brach, Laurence Nerbonne et ajoutons Pierre Kwenders – pour Ani Kuni). Ne pas avoir closé son spectacle avec J’aime les oiseaux lui vaut cette note. (Mathieu Aubry)

Loud C+

Le problème ne revient pas à Loud, qui a su montrer pour son premier spectacle en solo qu’il est capable de se défendre. C’est qu’avec l’entièreté de son EP, l’ajout de Young Summer avec l’apparition de Shash’U sur scène, de Pardon tiré du Love Suprême de Koriass, d’une pause instrumentale signée Ajust, de deux chansons en solo de Lary Kidd (Contrôle et FTSL), une autre pause instrumentale, deux tounes de Loud Lary Ajust (Rien ne va plus et XOXO) et un rappel (Blue Volvo), le spectacle n’a duré que 45 minutes de l’heure programmée. C’est bien de vouloir avoir l’exclusivité, les Francos, mais ce show était peut-être prématuré. On a quand même hâte d’en voir plus. (Etienne G.)

Teddy the Beer C+

Malgré de mini inégalités, le show était très divertissant dans l’ensemble. Cette recrue du rap québ à l’accent de nos cousins est une belle découverte qui risque de nous surprendre dans les années à venir. Dans les moments forts: chaque fois qu’on a l’impression que c’est le Doc Gynéco d’Hochelaga qui est dans la place! Fou vibe old school! (François L.)

Pierre Kwenders C+

C’est dommage parce que le show n’était pas si mauvais en soi, mais les soundmen, un peu. Quand tu vas voir un show de musique plutôt dance, tu t’attends quand même à avoir la musique qui te permet de le faire dès le début, et non pas rien que de la voix jusqu’à un ajustement de volume à trois tounes de la fin… S/o aussi à Jacobus, qui est venu faire Mardi gras en ouverture de show: c’est le seul dude que je connaisse qui se promène chaque criss de jour de sa vie avec une casquette avec son nom dessus, agencée avec son linge. (Mathieu Aubre)

Les Cowboys Fringants C

Bien que certaines pièces, mythiques à l’époque, n’aient plus le même effet envoûtant aujourd’hui (La manifestation, 8 secondes), programmer les Cowboys Fringants en conclusion des Francos, est un choix qui va de soi. Les Cowboys restent un band qui a permis à une génération de découvrir la musique francophone. Belle exécution sur scène, l’expérience transpire. (Mathieu Aubry)

Desjardins, on l’aime-tu! C?

Ce show-là, ça vient avec un gros point d’interrogation. Y’avait de la belle musique, ça c’est incontestable. L’album est un bel hommage, d’emblée, et les réinterprétations sont au point la plupart du temps. Or, la mise en scène (ou l’absence de) était ahurissante. Difficile de se concentrer sur le beau chant de Fred Fortin quand on nous envoie des images bas de gamme sur un écran géant placé de façon non-centrée au milieu d’un grand cercle lumineux qui n’allume pas au complet. Stéphanie Boulay, après près de 40 minutes de spectacle, a été la première à s’adresser directement au public en présentant Keith Kouna comme un grand poète (merci!). Les artistes étaient, autrement, nommés par les écrans géants comme si on était dans un téléthon. Sinon, les perfos se sont awkwardly succédées, entrecoupées par des instants de slam qui auraient facilement pu être lus de façon plus poétique; Richard Desjardins étant poète et non slameur. Chapeau à l’interprétation de Klô Pelgag et Philippe Brach pour Les Yankees. C’est fou sur disque et c’est fou sur scène. (Élise J.)

Karim Ouellet et invités C-

Karim a un talent, certes. Mais la cassette a joué pas à peu près. Malgré une bonne performance de sa part, c’est le genre de show parfait lorsque tu veux juste avoir une petite trame musicale en fond pendant que tu jases et bois avec ton monde. Moments forts: L’apparition de MHD pour A kele nta, Muzion pour La vi ti neg et Sans Pression pour Territoire hostile. (François L.)

Alaclair Ensemble D+

N’ayant plus besoin de présentation, Alaclair Ensemble était programmé sur la scène Ford de la rue Ste-Catherine. Devant respecter la rigidité organisationnelle des Francos, la troupe aurait mérité d’avoir une heure de plus à son set. Beaucoup de jeunes dans la foule semblaient en être à leur première expérience à ce festival. C’est toujours agréable à observer comme phénomène. En passant, suis-je le seul qui a remarqué que Claude Bégin n’était pas torse nu durant le spectacle?!? (Mathieu Aubry)

Formule classique, donc pas de réelle formule. Un show d’Alaclair, c’est toujours différent, mais avec certains éléments qui reviennent. Claude Bégin qui veut montrer qu’il a une voix et des bras, ça fait partie du lot… Au moins, le reste est toujours aussi divertissant, tel un discours bien senti de Robert Nelson, les steppettes lyricales de KNLO, le good vibe d’Eman ou les torsions faciales de Maybe. Moment fort: Se croire dans un rappel de Jay-Z et Kanye West avec Ça que c’tait trois fois consécutives. (François L.)

Paradis D 

Ça faisait plus d’un an que j’attendais de les voir en show, ayant tripé solidement sur leur album Recto Verso. Le groupe m’avait confié en entrevue jouer des versions live avec instruments de leurs chansons, un peu comme Caribou ou The Avalanches. On a finalement droit à un genre de show indie pop un peu drabe, vues les chansons volontairement lentes et répétitives du band, plutôt qu’à la house géniale qu’ils offrent sur enregistrement. Je suis parti assez rapidement, déçu, même si une bonne partie du public semblait conquise. (Mathieu Aubre)

Lary Kidd D-

Prestation somme toute correcte. Le gars a de l’énergie. Mais c’est pas à la hauteur des projets passés… T’sais, ceux pas en solo. Moments forts: 1) Loud qui monte sur scène en rappel pour faire 56K avec une scène qui s’allume pour la première fois du show. 2) Le tout suivi de Tiens mon drink pour profiter de la nouvelle intensité de la foule. Ça laisse présager ce qui va se passer à Loud le lendemain… (François L.)

Taktika 20 ans  D-

Taktika full band. Vous me direz que ça semble être une bonne idée? Je vous réponds non. C’était entre autres correct pour Mon mic, mon forty et mon blunt.. Mais entendre Un été chez nous en version chantée à la place de rappée, c’est un crime. Parlant de crime, dans la foule, les gars tatoués dans le cou/la face/partout, arborant fièrement t-shirst et casquettes Explicit Production en se saoulant en gang alors que 2-3 blondes s’occupaient des kids de certains, je vous dirais que c’était ça le vrai show. Moment fort: Au test de son, le technicien a échappé le micro pis les gars trop allumés, devant moi, se sont mis à s’énerver jusqu’à ce qu’un d’eux dise «Plok plok plok c’est qui qui s’est fait shot?? Hahahaha». (François L.)

Pierre Lapointe :)

Comme sur certains bulletins de la réforme, j’ai décidé de noter Pierre Lapointe avec un bonhomme. Amours, délices et orgues représentait la volonté de l’artiste de sortir du cadre et c’est ce que nous avons pu voir. De nombreux artistes de tous les horizons se sont partagé la scène, faisant en sorte qu’on a eu des points d’interrogation dans les yeux à quelques reprises. Mais qu’est-ce que l’art, sinon une série de questionnement qui nous amène à envisager les choses autrement? Chapeau à la nouvelle chanson Le retour d’un amour, qui devrait être sur le prochain album et qui est on-ne-peut-plus-bouleversante. Chapeau aussi à Pierre qui était très en forme sur scène (pour la danse notamment). Je l’ai croisé au gym tout l’hiver. C’était pas des efforts investis en vain. (Élise J.)

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