C’était un signe que les pitous veuillent virer canette avec nous lors de la première journée du Festif!, car la seconde journée commence un peu avec un temps de chien. La meilleure performance du début de journée revient donc à la pluie. Entre la température variable et la remise sur pieds des célébrations de la veille, nous avons quand même eu la chance de voir deux ou trois événements notables. Voici les faits saillants de notre deuxième journée dans Charlevoix.

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Mikes

Texte et photos par Étienne Galarneau et François Larivière (sauf où indiqué)

Notre journée débute avec une performance bucoliquo-maritime au bord du quai avec Avec Pas d’Casque qui joint ses meilleurs succès à ses nouvelles chansons qui paraîtront le 2 septembre. Même si on n’est pas certains que Stéphane Lafleur ait bougé durant toute la perfo, la belle musique fait son effet. Assis sur sa chaise, il pourrait être paraplégique pis personne le saurait.

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Avec Pas d’Casque, Stéphane Lafleur/Photo: Élise Jetté

L’une des joies et des beautés du Festif!, c’est aussi sa programmation en marge. À quelques reprises durant la fin de semaine, des artistes proposent des prestations surprises qui ne sont annoncées qu’une demi-heure à l’avance. La première proposée le vendredi est celle de Saratoga, à 14h, sur le balcon de la Galerie l’Harmattan, rue Saint-Jean-Baptiste. Donnant sur la rue, le couple Archambault-Gasse propose les pièces de son dernier EP et de son album à venir. Placés au deuxième étage, vus de la rue, leur beauté et leur bonheur sont tellement radieux qu’on peine à croire qu’ils sont vrais. On croirait voir des automates à Walt Disney qui animent les passants; shout-out aux Country Bears.

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Saratoga

Le reste de la journée se déroule sans embuche et avec des spectacles d’Yves Lambert auxquels nous ne sommes pas allés. Commence ensuite la grande série de spectacles dans la cour arrière du restaurant Tony et Charlo, d’abord avec Mathieu Bérubé. Le chanteur est généreux avec son public même si, de son propre aveu, il aurait assisté au spectacle des Barr Brothers s’il avait été à leur place. Sur la même scène se présente Beat Sexü pour compléter la fin d’après-midi.

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Mathieu Bérubé

Les spectacles du début de la soirée sont laissés de côté alors que l’équipe de Feu à Volonté expérimente la gastronomie locale en allant au Mikes. Le retour s’effectue dans les temps pour prendre la fin de la performance de Half Moon Run.

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Half Moon Run/Photo: Élise Jetté

Nous arrivons à prendre des places de choix, mais bien vite, nous avons la vue bloquée par Philippe Fehmiu. Malgré tout, le groupe sait animer une foule qui semble être présente pour une soirée de feu. Tellement qu’un spectateur se permet d’allumer une lanterne volante. Après quelques vacillations entre monter dans les airs ou tomber dans la foule, cette dernière finit par prendre son envol, le tout accompagné d’un public en délire. S’ensuit juste après un body surfing d’un membre du groupe, question d’être sûr de ne pas perdre le momentum présent!

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Fehmiu et Half Moon Run

La sécurité est particulièrement impatiente aux spectacles de Brown et Koriass. Certaines festivalières auront d’ailleurs des altercations avec des agents, qui mèneront à la venue d’agents de police sur le site vers 2h du matin. Cette situation ne se présente pas, cependant, au spectacle de IDALG et Duchess Says dans le sous-sol de l’église, car les agents y semblent moins zélés. Pour preuve, nous réussissons à y entrer sans peine un objet dangereux qui devrait être interdit en tout lieux : un disque de David Usher.

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David Usher dans l’église

IDALG brille malgré la route qui les a fait jouer à Tadoussac, Québec et Val d’Or durant les quelques jours précédents et leur performance est marquée par une forte présence de matériel absent de leur album Post Dynastie. Brown électrise la foule et termine, en fins gastronomes, par un shout-out bien senti au Mikes de Baie Saint-Paul. Preuve que nous ne sommes pas les seuls à apprécier une bonne pizz!

Koriass prouve toujours qu’il a toute une génération dans son back.

Koriass/Photo: Élise Jetté
Koriass/Photo: Élise Jetté

Duchess Says galvanise tellement son public malgré quelques problèmes techniques. On le comprend lorsqu’on voit la foule qui fait faire du bodysurfing à un podium.

Un podium sens dessus dessous

La ville semble être victime de son propre succès grâce au festival. Les restaurants refusent des gens affirmant être trop dans le jus. Il nous est donc impossible de se nourrir convenablement. Malgré tout, nous gardons espoir de pouvoir nous nourrir aux food trucks, qui sont finalement deux petites cabanes à patates. Autant avant, pendant et après les shows de fin de soirée, la foule trop grande nous empêche de nous nourrir. On doit donc se rabattre sur la bière pour se remplir le ventre.

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Foodtruck

Tout le monde quitte ses spectacles respectifs en fin de soirée pour voir deux fanfares, le Detroit Party Marching Band et le Hungry March Band, se défier dans un combat musical sur le parvis de l’église. Une belle manière de finir la deuxième journée, très chargée, comme une bonne pizz. Tellement chargée que certains tombent au combat avant d’arriver à leur spot pour dormir.

Dodo saoul
Dodo saoul

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