Plants and Animals

Waltzed in from the Rumbling

Secret City Records

***

Plants and Animals_Waltzed in from the Rumbling_580 px

Comme l’illustre la — superbe — pochette crépusculaire de ce Waltzed in from the Rumbling du trio montréalais Plants and Animals, nous naviguons ici en eaux indie rock calmes. Très calmes.

Après Parc Avenue paru en 2008, La La Land en 2010 et The End of That en 2012, le groupe formé de Nic Basque, Matthew Woodley et Warren Spicer porte toujours aussi bien son nom : nous ne baignons assurément pas dans un environnement synthétique. Nous reconnaissons bien sur ce quatrième long jeu, enregistré de façon analogue, à l’instar de son mémorable Parc Avenue, le son brut caractérisant sa musique.

Waltzed in from the Rumbling est de ces albums apaisants qui font rêvasser. Nous nous perdons dans l’océan de nos pensées, les laissant notamment valser au son des chœurs des chansons We Were One et So Many Nights. Soulignons d’ailleurs la finale de cette dernière, qui n’est pas sans rappeler A Day in the Life des Beatles, et Je voulais te dire, qui fait la part belle aux modulations.

L’opus, dont quelques pièces sont parsemées de touches groove et soul, s’ouvre sur les toniques We Were One, No Worries Gonna Find Us, Stay et l’instrumentale Fata Morgana, sur lesquelles se manifestent d’emblée les racines trempées dans le rock des années 60 et 70 du groupe. Or, simplement par leur rythme, ces quatre morceaux aux mélodies plus distinctes s’extirpent du lot. La suite s’engourdit en effet un peu; les chansons semblent s’aplanir, laissant une impression d’homogénéité dans leur ensemble.

Peut-être quelques remous auraient-ils insufflé un supplément de vigueur et de singularité à Waltzed in from the Rumbling? Un brin plus de texture et de relief lui aurait sans doute conféré une richesse additionnelle.

 

Une réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *