Bien que les billets pour les 4 soirs au Métropolis de ce groupe de jeunes garçons dynamiques se soient vendus en moins de temps qu’il en a fallu à Sam Hamad pour démissionner du Conseil des ministres, je dois dire que vendredi soir au Métropolis, ça manquait de «in your face».

HMR

Emilie & Ogden en première partie OUUUUUIIIIIIII!!!!!

Emilie, c’est un ange sur scène. Elle joue de la harpe, elle est belle, elle nous dévoile son aura angélique, on est pris au piège, on est sous le charme. Et voilà que sur son auréole se dessine des petites cornes et nous devenons subjugués au son de sa voix, de sa harpe et du rock qui en émane.
Beau petit moment.

Elle s’est joint aux gars de Half Moon Run pour leur dernière chanson. Beau moment où tu te dis que tu aimerais ça être leur amie.

Avec pas de punch

Ce n’est pas mauvais. C’est bon. Ça sonne bien. Ça reste que c’est Half Moon Run. Tu as droit à une saprée belle voix, des musiciens talentueux qui jouent chacun deux instruments (tu sais le moment où tu regardes le batteur et tu te demandes à qui il pense en fessant comme il fesse.) N’empêche que, sur scène et dans mes écouteurs, même combat! Les gars, je vais vous écouter chez moi et j’aurai la même expérience… moins une chicane de couple derrière moi!

Je me suis rendue compte que les gens aiment beaucoup les harmonies de voix peu importe c’est quoi. C’est vrai que c’est beau des voix qui sonnent bien ensemble, mais c’est comme des peintures de cheval, un moment donné il faut décrocher!

Parlant de cheval…

Je n’ai pas de problème avec les gens qui se trouvent beaux et qui ont les cheveux longs, moi aussi je les trouve beaux ces gens. Mais il faut faire la différence entre faire un show rock et auditionner pour une pub de shampoing. Le Herbal Essences, c’est moins glamour que tes riff de guit.

Éclaira… Quoi?

Je ne sais pas c’est qui qui était en charge de l’éclairage, mais ça me rappelait la Roulathèque. Je ne sais pas non plus qui a dit«Oui!», en réunion, à la proposition de faire un éclairage de rayons de soleil pour la chanson Sun Leads me On, mais non. Ça c’est non. Sauf si tu t’appelles Kaïn.

Belle soirée, bon spectacle, mais je m’attendais vraiment à plus. L’éclairage, c’est accessoire on s’en fout un peu. Le keyboard se faisait aller, le chanteur se donnait, mais il manquait quelque chose. Comme quand tu vas à la cabane à sucre et qu’il n’y a pas de p’tites saucisses dans le sirop. Ce n’est pas grave, de toute manière tu n’as plus faim, mais si une assiette de p’tite saucisses s’était présentée à toi, tu l’aurais dévorée.

 

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