Tu te dis peut-être que février, c’est fait pour attendre que mars arrive et qu’avril se pointe après pour que tu puisses te découvrir d’un fil, malgré l’expression popularisée par ta grand-mère stipulant le contraire. Mais février, ça peut passer plus vite si tu sors de chez vous, tsé. Enjoy le verglas et patine jusqu’à Montréal en lumière. On a même repéré pour toi ce qui vaut le déplacement!
Par Élise Jetté et Olivier Boisvert-Magnen
Basia Bulat – JEUDI 18 février au Club Soda
Les statistiques jouent contre toi: février est propice à se faire sacrer là par sa douce moitié. Si c’est ton cas, le show de Basia Bulat agira comme un plaster imbibé de Polysporin sur ton coeur amoché.
Son tout nouvel album Good Advice est le résultat d’une rupture amoureuse douloureuse qui a été utilisée pour se relever les manches et faire des doigts d’honneur à tous les pas fins. Basia Bulat: un antidépresseur souriant et coquet (elle a du beau linge).
Thus Owls – JEUDI 18 février au Gesù
Outre le IKEA sur Cavendish, connaissez-vous beaucoup d’entités suédo-montréalaises qui valent le détour? La réponse à cette très bonne question est «au moins une autre».
Formé des mari et femme Simon (un Montréalais qui a déjà travaillé avec Patrick Watson) et Erika Angell (une Suédoise qui a tout laissé tomber pour l’amour et la musique), Thus Owls poursuit son chemin sur la route locale. Mélange d’indie rock harmonieux et de pop juste assez accrocheuse, son dernier album Turning Rocks a été nommé sur la longue liste du Polaris en 2014.
Jesse Mac Cormack (avec Elliot Maginot) – VENDREDI 19 février à L’Astral
Ceci est un avertissement: les meilleurs finissent toujours par aller ailleurs et celui-là a déjà amorcé une suite d’escapades outre-Atlantique. Aimez-le assez pour qu’il reste ici!
Les doigts de Jesse Mac Cormack sur sa guitare: l’équivalent du pinceau de Monet sur sa toile. Un artiste qui sait tout faire, qui partage son talent avec les autres (Rosie Valland, entre autres) et dont la voix est aussi puissante que Bruce. Voyez son nouveau vidéoclip et entendez sa nouvelle toune. Il sait même danser:
Will Driving West – MERCREDI 24 février au Gesù
Si vous cherchez un exemple d’assiduité et de ténacité en matière de groupes indépendants montréalais, Will Driving West est probablement celui qu’on vous conseille.
Avec trois albums en poche, le groupe indie folk montréalais possède en lui une force incroyable qui le pousse à produire sans cesse du matériel de qualité, tout en multipliant constamment les longues tournées (et les spectacles généreux) histoire de ne jamais délaisser son public. Réédité l’an dernier, l’album Fly est à redécouvrir.
Keith Kouna – JEUDI AU SAMEDI 25 au 27 février à la Cinquième Salle de la Place des Arts
Son spectacle s’appelle Le voyage d’hiver et ce n’est pas le voyage à Cuba, que tu fais durant l’hiver, parce que t’avais trop froid. Keith Kouna t’offre plutôt un voyage glacé et froid qui t’aide à apprivoiser ton coeur gelé par février.
Ok, ce n’est pas l’équivalent des piña colada multiple que tu pourrais boire à Varadero, mais pour un budget plus raisonnable, c’est un maudit beau compromis pour arrêter de te plaindre que l’hiver c’est de la marde. Penses-y!
FOXTROTT (avec Geoffroy) – VENDREDI 26 février au Club Soda
Dans l’ombre de Grimes depuis le début de sa carrière, Foxtrott a récemment renversé la vapeur en offrant FINALEMENT A Taller Us ,un premier album solo très attendu en novembre dernier.
Sur scène, la productrice/chanteuse électro montréalaise délaisse ses machines et minimise le pitonnage pour prioriser une formule live plus percutante et dynamique. Elle s’entoure généralement d’une musicienne de cor français et d’un batteur.
En première partie, Geoffroy donnera vie à ses chansons électro-pop envoûtantes.