Hologramme

Hologramme

Indépendant

***1/2

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Je vous en avais déjà parlé: Hologramme fait du super travail. Un peu plus de deux mois après sa première performance live, le quatuor électro montréalais signe un coup d’éclat avec un premier album homonyme léger et dansant à souhait.

Alors que ma dernière chronique les chouchoutait pas mal, faut pas s’attendre à autre chose ici. J’attendais l’album avec beaucoup d’impatience, vu les performances convaincantes auxquelles ils ont déjà habitué leurs fans. Le résultat comble facilement les attentes, en plus d’être sorti juste au bon moment. Hologramme est un album estival à souhait, parfait pour vos partys piscine (#450much) et autres barbecues de ce monde!

Le groupe offre une musique super actuelle. Oui, on retrouve des éléments stylistiques des années 70 et 80, mais le rétro is the new black après tout. On s’en rend facilement compte rien qu’avec le single Upright* et son méchant gros solo de clavier qui nous ramène directement trente ans en arrière. Les univers sont changeants entre chaque chanson, mais on reste dans une sphère qui se situe à mi-chemin entre le funk de Misteur Valaire et les arrangements maîtrisés de DJ Champion. Le tout est super bien exécuté, le mix est intelligent et les transitions sont fluides. Points bonus parce que l’album, d’une durée de 35 minutes, s’écoute parfaitement en loop.

Avec d’aussi belles compositions (Nylon ou FAITH), on s’étonne: pour un groupe qui en est à sa première année chez les pros, la bande menée par Clément Leduc fait preuve d’un grand professionnalisme et d’une certaine maturité musicale. Déjà très courus, ils sont en train de se gagner une véritable réputation de géants dans le milieu électro québécois, façon Beat Market.

Pas de demi-mesures, donc, pour Hologramme. Le band signe un sans-faute dès le départ avec Hologramme, un premier album qui laisse présager de grandes choses pour la suite. Malgré tout, je vous invite à aller les voir en show, là où ils réussissent à relâcher encore plus d’énergie!

*À noter : pour moi, Upright, c’est un peu le Country de cette année!

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