Iron & Wine – Joy
Plusieurs bonnes vidéos ont fait surface durant le mois d’avril, mais celui d’Iron & Wine pour la pièce Joy se démarque particulièrement. Le réalisateur de la vidéo, Hayley Morris, se serait inspiré des paroles de la chanson pour créer ce magnifique clip en stop-motion : « Deep inside the heart of this crazy mess / I’m only calm when I get lost within your wilderness ». Joy est une douce et belle ode à l’amour, parue sur le dernier album d’Iron & Wine, Ghost on Ghost, le 16 avril dernier.
Colin Stetson – Among the Sef
Le saxophoniste montréalais Colin Stetson, que l’on connaît surtout pour sa collaboration avec Bon Iver sur son plus récent disque et sa plus récente tournée, sait créer de fortes ambiances. Pour le clip d’Among the Sef, Stetson s’est associé à Isaac Gale et David Jensen, qui se sont occupés de se procurer de splendides images de grandes étendues d’eau, des aperçus de baleines et des images creepy de créatures masquées. Selon ce que rapporte le magazine SPIN, le saxophoniste raconte souvent la même histoire en concert, celle d’une baleine solitaire qui, dans le milieu de l’Atlantique, chante avec quelques hertz trop hauts, ce qui rend son chant inintelligible pour les autres baleines. Elle chante sans arrêt depuis une décennie, sans réponse. Avec ses images, le clip reflète cette histoire. Vous pouvez écouter l’album complet sur NPR.
Sigur Rós – Isjaki
On avait eu vent de plusieurs nouvelles chansons lors du concert de Sigur Rós au Centre Bell en mars dernier. Ils venaient d’annoncer la sortie en juin prochain de leur septième album, Kveikur. Avec Isjaki, on se distance un peu de ce que nous promettaient les pièces déjà disponibles en écoute sur le web du prochain opus des Islandais. Tandis que Brennistein sentait le rock lourd et puissant, presque apocalyptique, on retrouve ici une quelconque légèreté. Encore une fois, on vous amène dans des environs creepy avec ce vidéo très réussi, mais aussi plutôt morbide. De quoi s’agit-il? De pieds et des corps d’enfants… morts? Étrange… En bonus et avec une certaine forme artistique, ils nous offrent les paroles en sous-titres, même si on n’en comprend pas plus le sens.
Daft Punk – Get Lucky (feat. Pharrell Williams and Nile Rodgers)
Aurait-on vraiment pu ignorer dans notre liste l’apparition remarquée de Pharrell dans la dernière production de Daft Punk? Non. 20/20 Experience est sorti et on pensait que l’été 2013 serait celui où le prénom Justin redeviendrait l’AOC de monsieur Timberlake. La vérité c’est que même avec une note de 20/20 pour Justin, l’été 2013 sera bien meilleur s’il est celui du #pharrellrevival. Donc si Get Lucky, Raspy Shit et Drop it Like it’s Hot ne sont pas encore sur ta playlist, je suis désolé de te l’apprendre, mais ce n’est pas encore l’été pour toi!
Nicolas Jaar – Noise
Ben oui, je viens de dire Pharrell > Justin Timberlake. En plus, je ne vais pas m’arrêter là, pas gérable regarde moi bien : Nicolas Jaar > James Blake. Je ne le fais même pas exprès, c’est la conclusion à laquelle j’arrive chaque fois que j’écoute Nicolas Jaar et chaque fois que quelqu’un d’autre écoute James Blake. Une courte vidéo d’un Nicolas en chute libre, un peu comme Alice tombant dans le pays des merveilles et qui un peu comme Lewis Carroll nous entraîne dans son univers bien particulier.
Majical Cloudz – Childhood’s End
Voici un fait, le noir et blanc ne sera jamais trop vieux, ne sera jamais un visuel obsolète. Bien appliquer le noir et blanc est toujours magnifique. C’est un peu la signature originelle de l’image après tout. La réalisatrice Emily Kai Bock s’était taillé une dixième place dans notre top des vidéos de 2012 avec le clip pour la chanson Oblivion de Grimes. Elle nous offre encore une fois une bien belle réalisation, cette fois pour la chanson Childhood’s End de Majical Cloudz, projet du québécois Devon Welsh.
