Paper Bag Records
Canada
Note: 7/10
Ah… Enfin! La neige de la dernière tempête de l’année est en mauvais état, le soleil nous caresse le visage lors des bières-terrasses et les colibris chantent du Born Ruffians. Le printemps nous sourit. Existe-t-il un meilleur timing pour se plonger dans un nouvel album du groupe ontarien? Je ne crois pas.
Le quatuor nous revient après trois années d’absence avec un disque fidèle à lui-même. Des chansons explosives et colorées qui donnent envie de chanter à tue-tête avec le leader Luke LaLonde. Une pop solide qui accroche dès la première écoute. Les mélodies revigorantes se succèdent sans cesse. Toujours avec le gros kick et les claps très présentes en guise de percussions. Ça ferait lever une foule d’aréna, chanter des octogénaires et même danser des koalas. Born Ruffians, c’est sympa et ça fait du bien.
L’album commence très fort avec le hit de l’album, Needles. Si ce morceau ne vous reste pas en tête ou ne vous sonne pas une cloche lors de votre deuxième écoute, c’est qu’il y a un problème. Et ensuite l’album coule comme l’eau d’une chute fraîche où il fait bon se baigner en été. On peut facilement reconnaître des airs à la Peter, Bjorn & John ou encore Vampire Weekend. À repérer : le merveilleux riff de guitare qui ouvre 6-5000, la ligne de basse prenante de Ocean’s Deep et le chant senti sur So Slow.
Malgré tout ce que Birthmarks apportera au printemps, ce n’est certainement pas l’album de l’année. Le groupe ne s’écarte pas vraiment des sentiers battus et va dans des directions tellement pop qu’on dirait qu’il ne voulait que faire plaisir à sa maison de disque. Ce n’est pas désagréable à l’oreille (loin de là même!) mais on ne réinvente pas la roue.
Étant reconnu pour ses performances éclatées en spectacle, Born Ruffians saura vous séduire. N’hésitez surtout pas à vous procurer l’album et à aller les voir live lors de leur prochain passage à Montréal.