« De la musique de draps blancs et de lumières tamisées », serait-on tenté de dire pour décrire la musique de Rhye. Nouveau parachuté de la scène alternative, le groupe ne cesse de conquérir les coeurs depuis la sortie de son premier album, Woman.

Je confesse; j’ai découvert le groupe en un bon matin de février, entre-deux rangés de CD, semi-endormie, semi-consciente. C’est que l’univers du groupe a le don d’apaiser n’importe quel esprit. À entendre le premier simple, Open, on comprend vite à quel genre on a affaire. Une soul pop réinventée, sensuelle à souhait et rappelant les débuts de la chanteuse britannique Sade.

Un genre de mystère entourait le groupe au tout début. Un simple à leur actif, l’identité inconnue des musiciens, leur pochette sobre, mais évocatrice. On sait maintenant que Rhye c’est le projet de deux gaillards établis à L.A; le Torontois Mike Milosh et le Danois Robin Hannibal (du duo électronique Quadron).

Les nouveaux initiés seront frappés par une chose: la voix du chanteur. À la première écoute, on a tous la même réaction: « Elle a donc ben une belle voix! »… Oups. Il s’agit en fait de la voix très aiguë et androgyne du chanteur Mike Milosh. C’est un peu ce qui fait la beauté du groupe, ce mélange des genres.

Les comparaisons avec le groupe the XX fusent également de partout. Notamment à cause de cette lenteur et cette douceur qui se dégagent de l’album.

Rhye, c’est le genre de groupe à écouter sous les couettes quand les esprits et les corps se réchauffent dans la nuit.

Le groupe sera en concert le 14 avril prochain, au Cabaret du Mile-End. À ne manquer sous aucun prétexte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *