Par un beau vendredi soir, une bonne gang de capotés s’est regroupée au Théâtre Rialto pour profiter d’un spectacle de Flore Laurentienne. Braver l’absence de transport en commun du Mile End pour du néoclassique, c’est gros. Force est de constater que Mathieu David Gagnon a des vrais de vrais fans.

Flore Laurentienne/Photo: Émilie Pelletier-Grenier

« La prochaine s’appelle Soir», de susurrer Mathieu au micro entre deux pièces.

«Yeeeeeeeahhhhh!», de s’écrier une fan au balcon, visiblement très enthousiaste. Mathieu a lui-même l’air surpris de l’ardeur de la flamme de cette fan.

D’après moi, si le compositeur s’était lancé dans la foule pour faire du crowd surfing, ça aurait pu se faire! 

«On est vraiment contents d’être là ce soir, pis vous aussi, on dirait!» Mets-en Mathieu! Ça applaudissait à tout rompre. À mon sens, c’est le signe que le néoclassique entre dans une nouvelle ère. Dans peu de temps, Jean-Michel Blais va se faire demander de signer des poitrines et Alexandra Stréliski va être victime des paparazzis. 

L’âge d’or du rock, c’est fini. Maintenant, c’est le néoclassique qui fabrique des stars. Don’t quote me on this, but if you do, don’t forget the credz

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