«Un tremblement de terre doit être traumatisant» – Pas mal de monde
En effet, c’est une catastrophe naturelle que nul n’a envie de vivre. Quand on y pense, c’est une secousse de la croûte terrestre. Oui, la Terre a une croûte bien épaisse. Cette secousse est tellement intense qu’il en résulte une immense quantité d’énergie dans la lithosphère (couche externe solide de la Terre). Cette énergie crée le séisme.
Je n’ai jamais vécu de tremblement de terre intense (knock on wood), mais un vendredi soir d’octobre, je me suis retrouvée les deux pieds sur une croûte bien tremblante pendant deux bonnes heures. Retour sur le lancement du tout premier album officiel Citadelle du groupe LaF au Théâtre Fairmount.
J’entre dans la pénombre aux effluves d’houblons du Théâtre Fairmount tout en contemplant cette salle déjà pleine. Je regarde autour – comme tout bon humain qui entre dans une salle de spectacle – et soudainement je sens de basses fréquences d’ondes sismiques me chatouiller les chevilles. La tension monte. Le Théâtre Faimount est en préparation pour ce qui s’en vient. Le Théâtre Fairmount est en prédrink. Le Théâtre Faimount se bâtit un refuge. Le Théâtre Fairmount se fait faire un brushing.
Planet Giza réchauffe la foule et surtout le plancher. Eh oui, le plancher (la croûte) a besoin d’un bon réchauffement. Un peu comme notre corps avant un entraînement de cross fit. Un ‘tit jogging de 15 minutes pour un humain pré-cross fit & un ti set d’environ 1 h de Planet Giza pour un réchauffement de salle. Chacun son combat, tu comprends?
LaF monte sur scène aussi rapidement que la tension. Ils commencent avec Blanc qui se trouve à être la première chanson de l’album.
Le groupe en quart de siècle nous donne de l’énergie dès la première chanson. Le public chante les paroles à tue-tête. Ça a tout pris pour me rendre en avant afin de prendre une photo.
Le groupe enchaîne avec Hélium, la deuxième mélodie de Citadelle. Et ensuite arrive Avalanche, qui est la troisième chanson. Pas obliger de vous décrire l’ordre du reste des chansons. Dois-je? Il y a d’autres choses davantage importantes que je voudrais aborder avec vous aujourd’hui.
Avant de nous performer Tour du monde, Mantisse, portant son t-shirt de Choses Sauvages, nous demande si nous sommes prêts à chanter et que si on ne chante pas «on lui a menti». Je te dirais que selon ce que j’ai entendu pendant la performance, y’a pas grand menteurs dans place.
Sur scène, on a eu un saxophoniste, un guitariste (Clément Langlois-Légaré), Franky Fade qui a sauté sur scène pour Rencontre fortuite, Vince James pour Nos roues et Ariane Moffatt qui a chanté avec eux une track que vous pourrez éventuellement entendre. Pas tu’ suite. Une collaboration qui en enchante plusieurs.
Ariane Moffatt se trouve à être une vraie fan de LaF. À la fin de sa performance, elle nous mentionne que nous n’avons pas fini d’entendre parler de ce groupe. #cute parce que c’est bien #vrai.
Le plancher du Théâtre Fairmout atteint des niveaux de tremblements de croûte que je n’avais jamais encore expérimentés dans cette salle. Me demande si le milieu de la salle va devenir un sinkhole. Une chance que non. Cependant pour ceux qui veulent expérimenter un sinkhole, vous pouvez vous rendre en Californie.
BLVDR aux platines nous livre tous ses beats de manière impeccable. J’ai un feeling que ce dude était hyper organisé au secondaire. Il gardait clairement son agenda très propre, il y notait tous ses devoirs et en temps libre il écoutait du Tupac et/ou du Souls of Mischief et écrivait des bouts de leurs lyrics dans ses cahiers de notes.
Chaque membre de LaF a son rôle. Ce rôle est hyper bien défini entre eux. Ils sont différents et se complètent. Le travail que les gars ont mis sur cet album est palpable. La Citadelle dans laquelle LaF évolue semble être une terre très fertile pour la synergie créative qu’ils développent présentement. Je ne suis pas la seule à avoir hâte à la suite.
Pis leur merch est trop swell. Check it out.