Écrire les paroles de ses chansons avant de composer les mélodies? Une majorité d’artistes vous diront qu’il s’agit de leur façon de créer.
Mais pour Blood Skin Atopic, c’est tout le contraire. Et n’allez pas lui demander d’errer dans un café pour composer.
«J’écris mes tounes, après ça j’écris les paroles et je vais la finir le soir même, la toune. Je ne vais pas m’aventurer à Montréal avec mon cahier», ironise Alexandre Fournier, leader de Blood Skin Atopic rencontré dans un local étudiant délabré de l’UQAM .
En résulte un album psychédélique, envoutant, mais sombre par les ambiances dans lesquelles il nous transporte.
Et Alexandre le reconnaît lui-même. «Blood Skin n’est pas un band de paroles. La voix dans le mix n’est jamais assez loud pour moi.»
Avec son second album produit sous la gérance de Mandragore (L’Amalgame, De.Ville, Vendou, etc.), Blood Skin Atopic veut que l’auditoire se crée des images à l’écoute des pièces.
«Je veux que lorsque le monde écoute ma musique, il s’imagine dans un cube noir avec leur imagination et tout ce qui se passe à l’intérieur.» Aimant tout ce qui est relié à l’horreur dans la littérature et le cinéma, Alexandre avoue s’en inspirer pour imager sa musique.
On vous laisse découvrir par vous même avec Mescal Bean, premier extrait d’un album qui paraîtra le 26 avril.
Un spectacle de lancement aura lieu le 17 mai à la Casa del Popolo.
Voici donc en primeur Mescal Bean.