Je ferais 2 h de transport en commun pour voir Le Couleur en show. Je prendrais mon cheval si on vivait en 1900. Je prendrais mon hoverboard si c’était l’été et si j’avais 20 ans. Je prendrais le chemin de Compostelle si c’était en France et si j’avais des Merrell. Le Couleur rock le shit et ça, tout le monde (TOUT le monde) devrait le savoir.

Retour sur le show de Le Couleur vendredi dernier au Théâtre Outremont.

Je pars un peu last minute de chez nous puisque je me dis que – anyway – le show ne va pas commencer à 21 h pour vrai. Rendue sur la ligne orange presque à Beaubien, tout en fixant la petite télé du AZUR, je regarde mon cell: 21 h 15. Je réalise soudainement que le show est dans un théâtre et que je suis assurément en retard. Woups.

L’autobus à Beaubien passe en avance, je l’ai donc manqué. STM gonna STM, am I right? Outremont, c’est loin. C’est beau, mais c’est loin. Y’a de la sécurité privée, mais c’est loin. Y’a plein de parcs, mais c’est loin. Who am I to judge l’emplacement de ce show? Pas parce que je vis loin que c’est mon problème, right? Pis pourquoi je parle encore de ça, right? En tout cas morale de l’histoire: tout est relatif (à part l’absolu, I guess).

Finalement je me pogne un Car2go, je fais quelques drifts dans les rues glacées de la Petite-Patrie et je me stationne autour de plusieurs Dodge Caravan, sur la rue Champagneur, dans cette magnifique contrée forte en richesse: Outremont. J’entre dans le théâtre à 21 h 25.

Le Couleur/Photo: Marielle Normandin Pageau

Le Couleur performe L’amour le jour. La petite salle du Théâtre Outremont est à moitié remplie. OK, ça me donne de l’espace pour être bien et respirer et prendre des photos, mais la salle aurait dû être remplie. OK, ça fait en sorte que je n’ai pas peur de cacher du monde (grande gonna grande), mais la salle aurait dû être remplie. Ceci dit, tout le public a les yeux bien rivés sur la scène et la plupart d’entre eux dansent. Je remarque des moves de air-tambourine, de air-drum et même de c-walk (YES).

Le Couleur/Photo: Marielle Normandin Pageau

La deuxième chanson (depuis mon arrivée) est ma meilleure, La fuite de Barbara. Are you kidding? Cette chanson est insane malade mentale. Chaque fois je l’entends en show, j’ai envie de faire un mosh-pit dansant et de suer tout le sodium présent dans mes pores (lol). Cependant les gens sont plus dans un mood «dancing and chilling» que moi. C’est correct, c’est souvent de même.

Plus le show avance, plus j’aime cette salle. Pis le groupe est hyper bien préparé. Pis sont hot. Pis sont bons. *kick sur le band*

J’ai assisté à cinq tounes, mais ça a valu les 45 minutes de transport en commun.

Surprise! Ils offrent un rappel, tout en nous mentionnant que «pour vrai on fait jamais de rappel. Je pense que ça peut être cool en 2019 des rappels». À la foule de crier.

Pour la dernière chanson, ils invitent la foule à monter sur la scène (cuuuuute). 10-15 personnes ne sont pas montées sur scène (dont moi), par gêne ou paresse désinvolte, sûrement. Tout le monde danse, le groupe remercie le public et le show se termine, dans ma grande tristesse.

La foule sur scène/Photo: Marielle Normandin Pageau

Le retour à la maison m’a pris 1 h de transport en commun, mais j’avais un bon feeling dans les oreilles: une petite surdité post-Le Couleur.

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