La fin d’année, c’est le moment de repartir à neuf, comme Yes Mccan, avec un nouveau nom, notamment. En grands nostalgiques, on préfère encore parler du passé. Voici les positions 10 à 1 de nos albums/EP québ anglophones et instrumentaux préférés de l’année.

10 Klaus – Klaus

Joe Grass, Samuel Joly, François Lafontaine. Trois forces pas si tranquilles se sont alliées cette année pour mélanger de nombreuses influences et arriver à un résultat des plus concluants. Il fait bon découvrir la voix de Joe Grass (Patrick Watson) qui est le principal lead de la bande. On attend la suite avec beaucoup d’impatience. (ÉLISE JETTÉ)

9 Zach Zoya X High Klassified – Misstape

Au début de l’année, plusieurs personnes se demandaient Who dat? Ça n’a pas pris de temps à ce natif de Rouyn-Noranda pour imposer son style partout au Québec! Son talent et son flow unique auront attiré l’attention d’un de nos meilleurs beatmakers pour la folle pièce 1919. Cette association allait assurément nous livrer un projet au-dessus des attentes. Même si l’album est assez court, on a un excellent condensé de plusieurs gammes d’émotions qui nous permettent de constater l’ampleur du talent de ce duo. Bref, fou prod + fou flow = j’écouterais ça barely everyday (FRANÇOIS LARIVIÈRE)

8 Ought – Room Inside The World

Les attentes étaient élevées pour ce troisième album de la formation post-punk montréalaise. Heureusement pour son fanbase de fidèles, le groupe a su exploiter son filon stylistique habituel sur ce nouveau projet, tout en y incorporant des touches new wave surprenantes, voire même détonantes, ayant pour effet de rebrasser la sauce et stimuler les molécules d’une recette déjà fort gouteuse. Trêve de parallèles culinaires, Room Inside the World mérite simplement votre attention!  (ALEXANDRE DEMERS)

7 Helena Deland – Altogether Unaccompanied Vol. I & II

Intense et délicate à la fois, Helena Deland réussit un quatre en quatre avec sa série de chansons Altogether Accompanied, qui charme grâce a des mélodies planantes et une voix enveloppante. (CAMILLE AVERY-BENNY)

6 Alexandra Streliski – Inscape

Impossible de passer sous silence cet album qui meuble si joliment les silences de la vie. Le talent de la pianiste pour agrémenter les histoires (les films) lui sert habilement ici alors qu’elle installe des ambiances et raconte des choses sans dire un mot. Un album prenant qui accompagne toutes choses. (ÉLISE JETTÉ)

5 Ryan Playground – 16/17

Il faut être né à la fin des années 80 pour saisir toutes l’ampleur de la chose. Ryan Playground esquisse une oeuvre personnelle qui met en relief des inspirations tirées de l’adolescence. On entend Blink 182 en 2003 et on entend une femme qui réfléchit à l’âge adulte, aux relations, au monde dans lequel on vit. Même si on l’associe beaucoup à son rôle de DJ, elle s’en détache ici très habilement, offrant des pièces électro qui frôlent souvent la chanson acoustique. Que du beau. (ÉLISE JETTÉ)

4 High Klassified – Kanvaz

Kevin, je l’ai connu quand il jouait avant Lunice au Coda club, genre. Il était déjà à l’aise et funné. Tout le monde avait hâte à la sortie de cet opus de ce cool dude qui fait la musique dans le sous-sol chez sa mère, à Laval. Le gamer quasi-professionnel et l’expert en collection de sneaks a choisi que de bonne collabs qui ne font que commencer! (MARIELLE NORMANDIN-PAGEAU)

3 De.Ville – Sables 

Dès les premières notes, on comprend que les gars arrivent en ville avec du gros stock et ce n’est pas très long avant qu’on ait l’impression qu’il fait 37 degrés dans la place! Un parfait mélange de sons qui voyagent entre l’actuel et le traditionnel tout en passant par des vibes festives et smooth à la fois. Avec des titres comme The Love We Lost, Oublie moi et Mon amour, on peut facilement s’imaginer la source d’inspiration d’une bonne partie de l’album. La qualité du projet a su nous surprendre à sa sortie par sa justesse et nous laisse présager un solide avenir. (FRANÇOIS LARIVIÈRE)

2 Milk & Bone – Deception Bay

Les deux femmes ont donné un coup d’émancipation à l’ensemble de leur oeuvre cette année. Se produisant sur scène que toutes les deux, elles ont démontré une grande liberté artistique et stylistique. Elles ont chanté sur Deception Bay des chagrins immenses. Puis, elles les ont farcis d’une puissante lumière intérieure. On a envie de rencontrer beaucoup de gens là où nos déceptions se baignent. La baie des déceptions. (ÉLISE JETTÉ)

1 Jean-Michel Blais – Dans ma main

C’est dans les mots d’Hector de Saint-Denys Garneau que les mains du pianiste Jean-Michel Blais s’incarnent pour ce deuxième album solo Dans ma main. «Le commencement de toutes présences / Le premier pas de toute compagnie / Gît cassé dans ma main», écrivait le poète dans Monde irrémédiable désert. Des mots qui trouvent leur écho dans les mains du compositeur, tout comme dans sa réflexion artistique: qu’allons nous faire de nos mains. Lui, il jouera du piano. Une allégorie qui nous fait découvrir de nouvelles choses à chaque écoute et qui se colle aux situations de la vie au moment où il le faut. (ÉLISE JETTÉ)

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