On était bien préparées pour prendre la route de Baie-St-Paul pour le Festif! jeudi matin. Il ne nous manquait rien de la liste officielle de matériel requis, le soleil était brillant et l’autoroute 20 était aussi laide que d’habitude.

Par Élise Jetté et Marielle Normandin Pageau

Hubert Lenoir et Lou-Adriane Cassidy/Photo: Élise Jetté

Notre premier arrêt est alimentaire. Sans se consulter, on commande toutes les deux le même dessert, même saveur et même format. C’est quoi les chances? Marielle consomme ce dernier avant le repas principal, mais Élise, suivant l’ordre établi, devra plus tard tenter de manger une soupe à la crème de Oréo tout en conduisant. Une expérience qui ne sera pas sans conséquence pour ses cheveux.

Le bon dessert/Photo: Marielle Normandin Pageau

Pendant le joyeux festin, Don’t Speak de No Doubt retentit dans les speakers de l’auto. Nos bouches occupées par la bouffe ne parlent pas. C’est comme si Gwen Stefani s’adressait à nous.

Pendant Hero d’Enrique Iglesias, on a le vent dans les cheveux et un frisson nous fait lever le poil sur les bras. Est-ce le vent frais de Charlevoix ou la voix de miel hispanique d’Enrique qui est responsable de cet effet physiologique? Bonne question.

On s’arrête chez Hart, le temps de s’acheter des matching sweaters jaunes. Marielle en profite pour pratiquer ses skills de «déshabillage de l’autre».

Marielle et le fameux chandail/Photo: Élise Jetté

Élise prend une pause sur un tapis animalier.

La pause/Photo: Marielle Normandin Pageau

Puis Marielle trouve une boutique où l’on vend (ou mange?) des animaux.

Hein?/Photo: Élise Jetté

Sur la route, les côtes sont tellement prononcées qu’il y a des voies spéciales pour sortir sans heurt si jamais t’as une vieille Tercel 98 qui freine pas tant que ça. C’est également en parcourant ces valons qu’on réalise la chance qu’on avait d’avoir les oreilles débouchées jadis (v’la 10 minutes).

Une fois sur place, on construit notre campement en se demandant comment ça se fait qu’on n’a pas choisi Génie à l’université. Une heure plus tard, il est possible d’entrer dans le condo-tente.

Le condo/Photo: Marielle Normandin Pageau

On part à pied (comme Vincent Vallières) vers la scène principale pour le show d’Hubert Lenoir. Sur notre chemin, plusieurs personnes sur leur balcon écoutent le spectacle de loin. Partout au Québec, cette technique devrait être préconisée pour les personnes qui ont tendance à juger Hubert par son physique. Entendre sans voir, ça va sauver beaucoup de temps à tout le monde. De rien.

Comme toujours, Hubert parle de son pénis: «Si jamais vous m’avez déjà vu sucer un pénis, on s’en calisse.»

Hubert Lenoir/Photo: Élise Jetté

Et comme d’habitude, il se procure les drinks des gens pour les crisser partout.

Babye, ta bière/Photo: Élise Jetté

«On est tous des fleurs de lys éjaculées!», conclura Hubert avec grâce.

Marielle devient sourde après que quelqu’un lui ait sifflé dans l’oreille et elle décide de se venger.

La défensive/Photo: Élise Jetté

Sur la scène, on nous présente ensuite Geoffroy dans le décor du film Tarzan: bien du feuillage.

Marielle reproduit ses chorégraphies de scène, mais on n’a pas filmé ça.

Tout le monde est déçu qu’il n’interprète pas son grand succès le grand succès de Hozier Take me to Church.

Geoffroy/Photo: Élise Jetté

Vers la fin du spectacle, il se fait offrir la plus petite bière jamais offerte dans l’Histoire.

Patrick Watson envoûte ensuite tout le monde, toujours dans le décor de Tarzan.

Patrick Watson/Photo: Élise Jetté

Il interprétera entre autres son excellente nouvelle pièce Melody Noir.

Voici les trois phrases les plus entendues durant le spectacle:

«J’aimerais ça que tu fermes ta yeule.»

«Passe-moé le feu.»

«Je sais pas sont où les toilettes.»

Changement de scène pour aller voir Galaxie. Dans le mushpit, on dénombre quatre filles et sûrement quelques paires de jeans. La coopération, le savoir-vivre et le don de soi qualifient ce mushpit agressivement respectueux où tout le monde protège à tout moment, quiconque semblant éprouver une difficulté. C’est ça, Baie-St-Paul.

Peu après, Les Marmottes Aplaties font de l’âgisme: «Y’a tu des gens de plus de 35 ans ici? C’est le temps d’aller vous coucher!» Les gens présents sont peu nombreux, mais tous des fans. Le spectacle est complètement rock.

Aux bars, il nous arrive de commander de l’eau, ce qui n’est pas coutume auxdits bars. Notre bon comportement est récompensé par un sourire approbateur des distributeurs de liquide.

Au show de Barry Paquin Roberge (sans Barry), les gens ont écouté le conseil des Marmottes Aplaties à l’autre scène: ils sont partis se coucher.

Notre soirée se termine dans le garage du curé avec Jesuslesfilles. Notre petit côté groupie est vraiment satisfait étant donné la proximité que permet cette scène, une absence de distance qui nous amène à respirer l’haleine des musiciens en plus de pouvoir recevoir leurs giclements de sueur. Ça culmine.

Même si ce spectacle est absolument délicieux, ce qu’on a le plus retenu de ce moment, c’est la bonne odeur de méchoui.

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