Selon Wikipédia, le Mardi gras est une période festive, qui marque la fin de la «semaine des sept jours gras» et il est suivi par le Mercredi des cendres et le carême, où les chrétiens sont invités à «manger maigre» en s’abstenant de viande. Le Mardi gras de Montréal, présenté par Albertine, SOIR, la Factry et CISM, nous permettait ici de revoir sur scène l’un des groupes prometteurs des Francouvertes 2016, qu’on n’avait pas vu depuis un an et demi.
Dès notre arrivée dans l’établissement, on réalise que, tout comme dans un exposé oral de sixième année, tout ici tient solidement avec du scotch tape.
Et on rencontre un visage à deux faces. C’est pas Gaétan Barrette contre toutes attentes.
Ce gars-là est déguisé en marais et on trouve que le réalisme est à un point tel qu’on peut confondre son costume avec la réalité.
Le breuvage qui nous interpelle est le Ti-Ponche. Il nous est servi par Laurence-Anne, artiste de la relève à tendance serveuse de cocktails.
Plusieurs items de taxidermie sont présents, dont ce raton.
Et ces kiwis. Sont-ils vrais ou faux?
En attendant le spectacle, on peut tout faire. Jouer au ballon, notamment.
Ce gars-là a une poignée dans le dos.
Et ces clowns tentent de reproduire une partie de la chorégraphie de Scott Moir et Tessa Virtue.
Pas question de crever de faim ici. On nous sert des pâtisseries bien fraîches.
Si jamais on veut plus de garniture, c’est possible d’en saupoudrer davantage.
Après ça, on se promène un peu et on découvre cette femme qui peut t’écrire ton avenir sur sa machine à écrire.
Ce jeune homme, membre du groupe Mort Rose, est en train d’attendre la lecture de sa destinée.
En se promenant dans la salle, on voit des gens très grands comme ce jeune homme avec un étrange chapeau.
On voit aussi des humains très petits.
En général, l’endroit est décoré sous la thématique Francine Grimaldi.
Le spectacle finit par commencer. On avait hâte parce que d’habitude on sort pas le mardi. Mais semblerait-il que le Mardi gras tombe toujours le mardi.
Ce qui est intéressant avec la scène, c’est que le groupe peut se permettre d’être bien sur la brosse parce que la direction pour aller faire le spectacle est bien indiquée à l’aide d’une flèche.
Caltâr-Bateau remonte sur scène sous forme de groupe pour la première fois depuis l’été 2016. La première affaire qu’Alexandre Beauregard nous dit, c’est: «Ça fait longtemps en tabarnak». Indeed. Il nous dit aussi qu’entre temps, les membres du groupe ont fait plein de choses comme s’acheter des chars.
Dès la deuxième toune, on nous annonce qu’Alexandre et Étienne Dupré ont des projets solos et que les tounes à venir sont des tounes de type individuelles, mais jouées avec les amis du groupe.
Étienne avoue avoir la bouche pâteuse et Alexandre lui suggère de jouer Thunderstruck à la place. Ça ne passe pas au conseil.
Il y a plusieurs allusions au fait que Mandela, à la batterie a probablement été ramassé sur le bord de la route. L’histoire n’est pas claire OU le Ti-Ponche était trop fort.
Le show continue avec des effets spéciaux de neige. Sommes-nous à l’extérieur ou à l’intérieur? Le mystère est complet.
Une pièce est destinée «aux gens qui viennent de la Montérégie», et aussi à «ceux que leur mère est en prison». Un bon échantillonnage à viser dans un concert!
On vous l’a dit, c’était mardi! Donc on n’a pas assisté au spectacle post-renaissance-de-Caltâr-Bateau. On avait déjà vécu beaucoup d’expériences transcendantes pour un soir de semaine de toute façon.
Bon carême!
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