La deuxième soirée au Zaricot, pour le festival Agrirock, était parfaite pour un vendredi: du bon rock local où on peut évacuer le stress de la semaine de travail!

Chocolat qui essaie de grimper sur les tables bancales / Photo: Jonathan Arès
Chocolat qui essaie de grimper sur les tables bancales / Photo: Jonathan Arès

C’est Chocolat qui ouvre le bal (un peu en retard) avec des pièces rock parfois explosives et souvent prog et toujours psychédéliques. Ysael Pépin et Jimmy Hunt tentent à quelques reprises d’aller jouer un solo de guitare sur les petites tables collées à la scène sans grand succès. Leur pied de table central met le niveau de difficulté à «acrobate de cirque». Comme tous les spectacles que j’ai vus de la formation, ils commencent par Gabrielle, tirée de leur premier mini album et ils enchainent ensuite avec des pièces tirées de leur répertoire. Je ne sais pas si c’est l’éclairage trop fort à l’avant du parterre, mais leur prestation manque un peu de mordant. Néanmoins, la foule a l’air d’apprécier et on a même droit à un petit mosh pit.

Duchess Says
Duchess Says flou qui danse sur ses genoux / Photo: Jonathan Arès

Duchess Says est en deuxième partie et, comme d’habitude, le charisme de la chanteuse Annie-Claude Deschênes met le feu à la baraque. La formation a ajouté quelques éléments pour agrémenter le spectacle, comme des gros ballons (dont un qui éclate en 30 secondes) et un gros ruban autocollant orange qui aurait pu causer des étranglements. Côté musique, c’est surtout des chansons tirées de leur premier et troisième album, soit Anthologie des 3 Perchoirs et Sciences Nouvelles.

Breastfeeders
Breastfeeders / Photo: Jonathan Arès

La tête d’affiche, c’est les Breastfeeders. Malgré leur fougue et leur énergie, leur rock garage yé-yé sont peu convaincants. La fatigue accumulée de la semaine de travail ainsi que mon estomac qui me demande une poutine prennent le dessus assez rapidement.

La soirée a été agréable, la foule nombreuse et participative et la bière excellente (gracieuseté du commanditaire Brasserie Dunham). Seul bémol: l’ordre des groupes dans la soirée a fait paraître les Breastfeeders un peu plus beiges qu’ils ne le sont vraiment.

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