Jeudi soir, j’ai choisi d’aller à la soirée Ritmos Periféricos de la série INTER_CONNECT, mettant en vedette les artistes de l’étiquette de disque mexicaine NAAFI (acronyme pour No Ambition And Fuck-all Interest). Je connaissais vaguement l’étiquette. Je me suis rapidement aperçu que c’était plus radical et hardcore que je pensais.

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Je suis arrivé à la SAT pendant le dj set d’Oly. Durant 90 minutes, elle nous sert sa sélection de musique principalement bass et trap devant une foule clairsemée, mais participative. Je ne sais pas si c’est à cause de sa position dans le line-up (elle est deuxième) ou bien ses goûts musicaux, mais son set est pas mal en dent de scie, tout comme les rythmes. Mettons que c’est difficile de danser sur le pilote automatique.

C’est ensuite le tour de Lao de s’amener aux platines. Après une intro assez hardcore, on a droit à un joyeux mélange de bass aux influences orientales, de baile funk et de tribal (dans le sens de 3ball). Le dj parsème au-dessus de ses beats des acapellas de tubes pop, dont What is Love et Silence. Malgré les fréquents changements de rythmes, les pièces sont toujours axées sur la percussion et toujours festives.

C’est vers minuit trente que Omaar commence à jouer des pièces house aux rythmes rapides, au style qui ressemble au kuduro. Et c’est à ce moment que je quitte la soirée, somme toute agréable et qui me prouve que le Mexique regorge de talents en termes de musique électronique.

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