Vendredi dernier à la Casa, c’était le lancement de Radiant Baby, le projet électro pop de Félix Gauthier-Mongeon. Félix est la plus récente signature du label Lisbon Lux Records. Now, you know.
Ça fait quelques fois que je le vois live, et c’est toujours pas piqué des vers, comme on dit. J’étais donc excité de me rendre coin St-Laurent et St-Joseph pour voir le musicien exécuter son one man show qui a pris du galon puisque Félix revient d’une tournée presque panaméricaine.
D’emblée, je me fraie un chemin dans la salle remplie à pleine capacité pour attraper les dernières notes (les deux dernières chansons en fait) de Nyssa, une Torontoise qui s’adonne elle aussi à l’électro pop. Je me mords les doigts d’être arrivé fashionably late parce que plusieurs amis présents dans la place me disent que c’était excellent. On se reprendra, Nyssa, ain’t no thang but a chicken wang. De ce que je réussis à entendre, je catche que la chanteuse est autant inspirée par Cindy Lauper que par Jessy Lanza, et c’est bien assez pour que je sois vendu.
Le temps d’un petit changeover et UN embarque sur scène. La Montréalaise Kara Keith offre une performance divertissante. Mélangeant la house lo-fi (qui revient à la mode ces temps-ci, deal with it) et un certain aspect psyché-expérimental, UN, c’est un peu le Sonic Youth de l’électro.
Ce set est d’ailleurs le théâtre d’un de mes moments préférés de la soirée. En effet, en commençant son show, Kara demande à une photographe (ma foi, omniprésente tout au long du show) de sacrer son camp du stage. Un petit pas pour UN, mais un grand pas pour le public qui était tanné de voir la photographe plantée debout en plein milieu de la scène pendant que UN essayait de créer un mood.
Le temps de débrancher 2-3 claviers, et c’est au tour à Radiant Baby de se produire devant la foule en liesse. On a droit à tous ses classiques et quelques nouveaux morceaux au style coloré, exactement dans le milieu entre les Vengaboys et Depeche Mode. Sapé comme un pape, Félix arbore un gaminet à l’effigie de lui-même. Pour être honnête, j’ai toujours eu un petit faible pour les musiciens qui portent leur propre merch.
Quand Félix est sur scène, il se donne, je vous en passe un papier. Visiblement ému, la pop star en devenir utilise tous les moves de danse dans son arsenal pour nous faire passer un bon moment. Il termine son set avec sa reprise de Just What I Needed de The Cars. Que dire de plus?