On a rien perdu, on a rien créé et rien s’est transformé, hier soir, pour la dernière étape de demi-finales aux Francouvertes. Les trois concurrents de la dernière soirée n’ont pas réussi à déloger Laurence-Anne, Les Louanges et Lydia Képinski, ceux qui fouleront les planches du Club Soda le 8 mai pour essayer d’obtenir le trophée (qui est en fait un très gros chèque en polyuréthane).

Deux pouilles en cavale/Photo: Élise Jetté
Deux pouilles en cavale/Photo: Élise Jetté

C’est avec une consolidation certaine de tous nos débuts d’otites que l’on se replonge d’abord en 2014 avec le rock brutalo-expérimental de Deux pouilles en cavale. Le trio qui s’était mesuré à Philippe Brach et Julie Blanche en finale il y a quatre ans n’a pas perdu son aplomb et fait toujours autant de bruit.

Les gars casseront la nouvelle pièce Centre-ville, qui traite de «La chute d’un mode de vie urbain». Comment la vie urbaine a-t-elle chuté? Il y a trop de vacarme pour que l’on puisse comprendre, mais le style qu’on leur connait demeure intact: ça arrache toute.

Valery Vaughn/Photo: Élise Jetté
Valery Vaughn/Photo: Élise Jetté

Vincent Huard et Victor Tremblay s’amènent ensuite sur scène pour un dernier tour de piste. Le duo Valery Vaughn percute autant que les pouilles, mais en étant habillé de la fougue de la jeunesse. «On est la génération 2000», dira même Vincent pour expliquer le titre d’une chanson: Toi+Moi =  ️émoticon de coeur, émoticon de tête de mort.

Valery Vaughn/Photo: Élise Jetté
Valery Vaughn/Photo: Élise Jetté

Le fun qui habite les deux gars durant toute la perfo est digne de mention. Ils réussissent à imposer leur style comme une source de renouveau et ce n’est pas juste parce que Victor porte un t-shirt de Jimmy Brooks (Drake) dans Degrassi.

«Je me sens comme le gars de La Voix qui chante du trash métal. Y’a pas vraiment rapport dans la compétition, mais Isabelle Boulay l’aime bien», nous dira Vincent. Nous aussi, on aime bien Valery Vaughn. 

Renard Blanc/Photo: Élise Jetté
Renard Blanc/Photo: Élise Jetté

Le groupe de Saint-Hyacinthe Renard Blanc s’élance ensuite dans une continuité palpable avec la thématique très bruyante de la soirée. Leur côté doux sera appuyé par les origamis distribués avant leur prestation:

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Le gars qui me l’a donné pouvait pas me dire c’était un origami de quoi, mais la rumeur veut qu’il s’agisse d’un renard (dah!), mais j’aurais opté davantage pour un lémur ou un tangara écarlate. Mais qui suis-je pour juger de l’art de plier du papier?

«On célèbre les demi-finales, mais c’est toujours important les préliminaires, aussi. En tout cas, cette toune est un peu sexuelle», dira Vincent avant d’entreprendre Ouroboros. On aime toute, nous autres. Les préliminaires pis tout ce qui vient après!

Shawn Jobin/Photo: Élise Jetté
Shawn Jobin/Photo: Élise Jetté

Même si Shawn Jobin précisera à la foule que lui et son band ont parcouru 3000 km pour être aux Francouvertes, ça n’amadouera pas assez le public pour qu’il souhaite revoir l’artiste en finale. Son hip-hop rythmé par des trames électro et rock se démarque encore, certes, mais l’énergie est moins tangible qu’aux préliminaires, surtout après les deux prestations d’avant.

On se revoit en mai pour le bourgeonnement des fleurs et la fin de la saga!

LE TOP 3 QUI S’EN VA EN FINALE DES FRANCOUVERTES 2017:

1- Les Louanges

2- Lydia Képinski

3- Laurence-Anne

 

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