À moins de deux semaines du lancement de son EP Naufrage un Jeudredi, le trio montréalais Of Course était de passage au Bleury pour y présenter son nouveau matériel. Le tout en première partie des Torontois After Funk!

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Ça faisait un bon petit moment que je n’étais pas allé groover au Bleury et je suis bien content de me trouver une occasion d’y retourner, même si c’est un mercredi soir. Je trouve que c’est le genre de salle hyper chaleureuse et accueillante dont tu finis par t’ennuyer sans trop t’en rendre compte. En tout cas, mettons juste que c’est une maudite belle place pour des shows de funk pis ça adonne qu’on y présente un capable line-up. J’allais pas manquer ça.

C’est Of Course qui ouvre la soirée. Le groupe nous offre un set bien rempli de 45 minutes, nous présentant un mélange des pièces des EPs First et Naufrage un Jeudredi, en plus d’une nouvelle pièce, écrite quelques jours auparavant.  Le format fait du bien, considérant qu’on n’avait pas pu voir le groupe en solo depuis un bon bout de temps. Rappelons que les gars se tiennent surtout avec L’Amalgame depuis la sortie de leur opus commun l’an dernier. Le trio ne nous fait justement pas attendre avant de nous rendre nostalgiques et nous offre un méchant bon show, seuls comme des grands. Will Maurer, le chanteur et claviériste, est bien en forme, jasant au public entre les chansons avec aplomb. Il pousse même l’audace jusqu’à me reprocher sur scène de rire de son accent. Une bonne oreille.

Soulignons aussi au passage son bon goût pour le vocoder, une passion secrète pour moi. Sinon, Germain Després ne semble pas déboussolé derrière son drum, même s’il n’est pas électronique. Ça, c’est de la versatilité! Débordant d’énergie, un des meilleurs moments sur scène restera sans doute la finale très brute et criée de Marilyne. J’aimerais bien les voir adopter cette attitude grungy-chic plus souvent. Un show réussi, qui fait bien danser le public et qui nous donne ben hâte au 18 avril pour leur weblancement.

Pour le band suivant, le quatuor torontois After Funk, fait dans le funk, oui, mais avec un côté soul assez marqué que je trouve relativement rafraîchissant dans une ère de nu-funk. Le guitariste est d’ailleurs bien en forme et nous offre des solos super sentis à tout bout de champ. Un vrai bonheur. Sinon, les hanches commencent à se faire aller sérieusement, surtout quand le band commence à jammer une toune de fête à une des nombreuses filles présentes dans le public. Je quitte avant la fin, mais semblerait-il que ça a maintenu un beau niveau d’excellence par la suite. À ne pas manquer lors de leur éventuel prochain passage en ville!

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