J’ai connu Heat grâce à son mini album (on ne dit plus EP apparemment, c’est bien important de le souligner), Rooms, sorti en 2015. J’étais bien contente pour les trois main guys du band quand j’ai entendu dire qu’ils releasaient enfin un full album. Ils le savent pas, mais je les aime bien, sont smattes PIS sont drôles.
Moi, le monde drôle, j’en RAFFOLE. Jeudi dernier, le 2 février, je suis allée au Ritz PDB pour leur lancement avec ma drôle de collègue de FAV, Catherine Guay, non seulement pour les voir sur scène interpréter les tounes de Overnight, mais aussi pour essayer de les attraper dans leurs drôleries post-show. Retour sur le lancement de Overnight de Heat.
Quand je pense au bar Le Ritz PDB je pense à «un peu loin de toute, mais rendu en dedans, tu te sens proche de toute.» Je vous explique. On entre dans la salle et y’a le stage à moins de six mètres de ta face.
Cette salle faite «sur le large» peut accueillir une 300aine de personnes. Pis ils servent leurs pintes de bière dans des verres personnalisés; en plastique, avec un éclair dessus. FUN-KY! C’est donc dans un jam-PDB-packed bar qu’on s’intègre, malgré un tout petit retard (un peu comme la livraison de ce texte, cinque jours après le show).
Avec un grand espoir d’entendre davantage la voix de Susil Sharma, on se faufile en file sur le côté de la scène parmi cette foule homogène et concentrée. Juste pour être claire, c’est tough d’être subtile devant la scène du bar Le Ritz PDB quand on est pas normcore pour trois cennes.
On est maintenant face à quelques gentilshommes et gentillesdames ayant les yeux fermés en «petite transe musicale», mais aussi face au GROS néon placé en arrière du band. Si gros qu’il est difficile de prendre autre chose en photo. Le néon le plus charismatique que j’ai vu de ma vie.
Le groupe enchaîne avec Chains. Parlent-ils des chaînes du snare qui accotent doucement sur la peau dudit tambour? Parlent-ils de productions de chaînes de vélos montréalais? On se pose beaucoup de questions quand on tient un verre de plastique brandé rempli de gluten liquide.
Le groupe termine avec Sometimes et Cold Hard Morning Light. J’aime vraiment l’ambiguïté qui entoure ma compréhension des paroles chantées par Susil lors de cette soirée. Ça fait partie du charme dans lequel je plonge. J’y plonge comme Lady Gaga plonge dans le vide durant une soirée de Super Bowl.
Derrière leurs lunettes d’aviateur et leur tapage de cuisses, les convives du public semblent plus-que-ravis. La salle est bondée et y’a minimum une deux-centaines d’yeux complètement rivés sur le groupe. C’est leur charisme Mile-Endois qui humidifie la salle. C’est leur distorsion Mile-Exoise qui réchauffe notre crâne.
J’eus la chance d’avoir une discussion avec le chanteur du band. Je lui ai demandé de me résumer son état lors du show. À lui de me répondre «It was frightening and sexual. When I was looking to my right I was frightened [à sa droite se tenait le guitariste Matthew Fiorentino] and when I was looking to my left it felt very sexual [Raphaël Bussières se tenant à gauche]». On remarque ici une bonne complicité digne d’une bromance en or!
J’ai aussi eu la chance de parler avec le guitariste Matthew Fiorentino.
«How would you describe the show?»
«With all my modesty, I think it was the best show ever».
Sur ce, voici la liste des chansons qu’on a gentiment volée. Parce que clepto(mane) is the new black.
The Unknown
Lush
Long Time Coming
Still, Soft
Rooms
Susisfine
City Limits
Chains
Sometimes
Cold Hard Morning Light
Hoan et Bodywash jouaient aussi avant Heat, mais j’étais en retard (je suis constante dans ce domaine-là). Maxime était toutefois présent pour prendre des photos :