Coeur de Pirate présentait sa tournée Roses à guichets fermées, hier au Métropolis. En dépit d’une interprétation de qualité, la chanteuse a toutefois eu du mal à bouger sur scène.

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L’ancien candidat à La Voix Geoffroy s’est occupé de la première partie avec ses ambiances feutrées et sa voix qui fait vaguement penser à celle de Chris Martin.

C’est dans un décor sobre et monochrome que Coeur de Pirate a ouvert le bal avec une version plus électrisée de Ocean’s brawl, tirée de son plus récent album.

Elle a quitté ensuite son piano pour prendre les devants de la scène le temps de nous livrer Undone et Golden baby, pour ensuite y retourner pour la pièce Pour un infidèle.

Si on la sentait un peu inconfortable durant les premières chansons, elle a pris son pied et le contrôle de la scène avec Cast Away.

Le rythme du spectacle a ralenti, et Béatrice Martin nous a livré seule au piano Francis, devant une foule attentive, et une reprise du désormais célèbre tube Sorry de Justin Bieber. C’est après cet interlude qu’on l’a sentie plus détendue et qu’elle a pris un plaisir palpable à interpréter ses pièces.

Elle a terminé son spectacle avec quelques-unes de ses chansons les plus connues, soit Adieu, Crier tout bas. Elle a gardé Comme des enfants pour le rappel.

Gestuelles à retravailler

Malgré ses efforts d’occuper davantage la scène, les chorégraphies de Coeur de Pirate ont semblé mécaniques  et manquaient de fluidité. Même si elle s’adonnait à des grandes gestuelles, il n’y avait pas beaucoup de déplacements (le fait de laisser le micro sur le trépied n’aidant pas à la cause).

C’est mieux que de rester scotché au piano, mais elle reste loin d’être une Christine and the Queens. Si elle était accompagnée de quelques danseurs, peut-être que l’effet serait plus réussi.

Il reste que, malgré ce léger bémol, cela n’enlève rien à l’interprétation de ses chansons. Béatrice Martin et ses musiciens ont livré une solide performance hier soir. Mention spéciale au son équilibré qui laissait place à chaque instrument et qui a su reproduire le son non-intrusif de la batterie.

Une réponse

  1. Le fait de gérer l’espace sur scène, on l’a ou on l’a pas déjà à la base. Ca vient pour beaucoup du caractère.

    Après, ça se travaille bien heureusement, mais nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions pour cela (cf comparaison avec Christine and the Queens).

    Merci pour votre article.

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