Vendredi dernier avait lieu le 20e anniversaire de Stomp Records, label montréalais ayant eu une importance majeure pour la scène punk d’ici, au Club Soda.

Pour souligner cet anniversaire, la soirée offrait un line up très ska, donc on savait à quoi s’attendre. Sans rien enlever à Subb ou Danny Rebel, c’est vraiment la tête d’affiche, The Planet Smashers, qui a enflammé la place avec sa musique typique des belles années du genre et de la marque de souliers Osiris.

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Photo: Anne Sophie Lachapelle

C’est d’abord Subb qui s’en donne à cœur joie devant le décor simpliste/lumières tapées sur du carton.

Les trompettes, la guitare et les paroles regroupant le champ lexical d’un party ont résonné sans cesse dans l’enceinte des murs du Club Soda.

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Photo: Anne Sophie Lachapelle

 

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Photo: Anne Sophie Lachapelle

DU GROS FUN

C’est un public fidèle et vieillissant qui est rassemblé – une crowd relativement vieille et qui semble figée dans les golden years des bandes sonores de jeux vidéos de skate et de comédies d’ados américaines. Cela dit, je ne pense pas que c’est nécessairement une mauvaise affaire. Par contre, y’avait beaucoup de spikes pour une soirée située capillairement en 2015. Shout out au gars avec des spikes rouges et un piercing Mike Ward Circa Testostérone.

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Photo: Anne Sophie Lachapelle

LIFE OF THE PARTY! LIFE OF THE PARTY!

D’un autre côté, c’est vraiment agréable de voir un public aussi sympathique et de bonne humeur. Les gens sont tellement souriants, c’est presque weird tellement l’ambiance est positive. En même temps, c’est dur de se fâcher avec de la trompette et du clavier en background. Je leur accorde le prix du public le plus fun du mois, à date.

C’était à prévoir, mais c’est vraiment un spectacle festif. Des ballons sans arrêts, du crowd-surfing et du stage-diving à chaque chanson, des gens déguisés et de la bière en masse. Une belle fête réussie pour Stomp Records.

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Photo: Anne Sophie Lachapelle

Oui, la musique est répétitive. Oui, le genre est en déclin évident. Oui, les choix vestimentaires sont douteux, mais, oui c’est le fun et oui c’est FESTIF.

C’est comme le Rockfest, mais sans Rob Zombie. À vous de décider si c’est une bonne ou une mauvaise affaire.

Mention spéciale à Life Of The Party, définitivement mon point fort de la soirée.

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