Cet album ne réinvente rien, mais il s’écoute drôlement bien.

Surfer-Blood-PythonsIl y a des albums qui nous bouleversent et d’autres qui nous laissent de glace. Parfois, il y a aussi des EP qui ne nous surprennent pas du tout, mais qui nous confortent en territoires connus. Vous voulez vous sentir comme durant l’été de votre secondaire 2? Cet album est certainement pour vous.

Véritable hymne au soleil, aux plages, au surf et au punk rock, le deuxième album du quatuor floridien Surfer Blood, Phytons, offre un peu moins de 35 minutes d’un rock/pop catchy à souhait. Réalisé par le Britannique Gil Norton (Pixies, Gomez, Jimmy Eat World, Foo Fighters, The Distillers, Patti Smith), l’album est dangereusement accrocheur.

Dès les premières notes du single Demon Dance, les guitares ultra-efficaces qu’on avait entendues sur le premier EP du groupe, Astro Coast, font leur effet immédiat : on monte le volume sur le champ! S’ensuit une demi-heure d’une power pop qu’on pourrait croire californienne tant elle est exécutée avec des harmonies vocales et des solos réglés au quart de tour.

Derrière son aspect ensoleillé et ses mélodies bonbons, Phythons reflète la relation amoureuse difficile qu’a vécue le chanteur, John Paul Pitts, durant les mois précédents la création de l’album. On se souviendra de l’attention médiatique qui avait entouré l’arrestation de celui-ci, accusé d’avoir battu sa petite amie (rassurez-vous, les accusations ont été abandonnées depuis).

Certains se plaindront évidemment du virage plus « clean » qu’a pris le groupe avec son premier album pour un label majeur (Warner Bros). Il en reste que les forces de Surfer Blood (des mélodies attrayantes sur des guitares pratiquement grunge baignant dans un univers estival) sont au rendez-vous.

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