gros mené

On a peut-être manqué le jour 1 du Festival Artefact de Valleyfield cette année, mais on ne s’est pas fait prier pour s’y rendre le midi suivant. Avec des têtes d’affiche comme Gros mené et We are Wolves, on avait pas trop le choix d’être là.

Comme le veut la tradition du festival, une poignée de groupes émergents sont présentés vers la fin de l’après-midi, question de réchauffer la foule (surtout en cas de pluie et d’un beau 8° fin mai). Dans l’ordre hier : Roch Albert, Philippe Brach, Joanie Michaud, Gabriella Hook et l’Indice. KPRL était de la programmation, mais a malheureusement dû annuler sa prestation.

De ces cinq artistes, Gabriella Hook s’est facilement démarquée du lot par une pop aux accents jazz, sans batterie, et une voix (et un charisme) qui n’est pas sans rappeler Florence Welch (Florence + the Machine).

La bande à Fortin, Langevin et compagnie est montée sur scène vers les 21h15. On les avait vus au même endroit l’an dernier sous le sobriquet de Galaxie, mais là les boys ont troqué le dance rock pour un stoner rock à tout casser. Se tenir devant un haut-parleur devant la scène était une mauvaise idée. Ils ont, encore une fois, donné une leçon de rock à quiconque voudrait marcher dans le sentier qu’ils ont eux-mêmes battu, au Québec.

La soirée s’est terminée avec We are Wolves, qui a quitté le Centre Bell après avoir ouvert pour Indochine. Le groupe semblait épuisé, voire blasé, devant une foule beaucoup trop amorphe pour un spectacle des loups. Faut dire que deux shows back à back, c’est jamais facile, mais ce n’était pas leur meilleure performance à vie. Les problèmes techniques n’ont sûrement pas aidé.

On se retrouve ce soir pour Alaclair Ensemble et Karim Ouellet, mais en attendant, regardez nos photos de la deuxième journée.

photos avec l’aide, payée en bière, d’Olivier Gélinas-Richard

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *