Après avoir vécu la journée du chaos, on espérait moins de problèmes pour cette deuxième journée d’Osheaga édition 2012. Prières exaucées: beaucoup moins de monde (surtout en journée) et problèmes de déplacements et d’approvisionnement heureusement allégés.
Réchauffement de la foule complété par The Do et Kathleen Edwards, les premiers par un gros son puissant et la deuxième grâce à sa guitare acoustique et des mélodies plus pop. Comme on est arrivé trop tard pour voir Propofol (malheureusement), notre soif de franco a été rassasiée par un Karim Ouellet en pleine forme sur la Scène des arbres. Une super belle découverte et un reggae à faire blanchir Snoop Lion. Le buzz autour de ce jeune artiste est totalement compréhensible. Bonus: Maybe Watson qui saute sur scène faire un petit rap.
S’en est suivi Calexico sur la Scène de la montagne, directement du désert du Nouveau-Mexique. Avec une journée encore plus chaude que la veille, les tropicaux rythmes mexicains remplis de trompettes ont été embellis par plusieurs arrosages gracieuseté du technicien au jet d’eau. Tout cela au grand plaisir de la foule.
Si vous vouliez un peu plus de bruit, The Black Lips valait le déplacement jusqu’à la Scène de la montagne. Du gros rock sale, du crowd surfing, un devant de scène qui déborde… En plus de nous assurer de leur sobriété, les gars nous ont qualifié de leurs «french-canadian brothers». Cool.
On a continué notre tournée avec The Raveonettes, petit trio shoegaze/dream pop du Danemark, sur la lointaine Scène verte. Durant cette performance, on a pu remarquer quelque chose de rare lors des spectacles en plein air: la qualité du son, depuis le début du festival, est excellente. Et c’est devant une foule pas très garnie que les Danois ont donné une très forte performance.
Un weekend à Osheaga ne serait pas complet sans faire un petit tour du côté de la Scène Piknik. C’est SBTRKT qui nous a le plus tenté durant cette deuxième journée, et avec raison. Pour sa première performance à Montréal, Aaron Jerome a offert un beau gros party d’électro-dub à la compacte et humide foule présente devant lui.
La soirée s’est conclue sur la Scène verte avec The Jesus & Mary Chain, qui nous intéressait bien plus que Snoop Dogg/Lion étant donné que c’était possiblement le dernier spectacle des rockeurs écossais dans notre ville. Et le groupe a bien ravi les gens présents (d’une moyenne d’âge assez élevée d’ailleurs) avec de vieux succès, en plus de créer la surprise en invitant Jessica Paré pour leur chanson Just Like Honey.
Et un gros merci à l’organisation pour avoir mieux géré les problèmes logistiques. Espérons que ça tienne demain aussi et/ou que l’orage qui a interrompu Lollapalooza ne s’abatte pas aussi fortement sur Montréal.
Nos coups de coeur
Olivier M. – The Jesus & Mary Chain: étant trop jeune pour avoir connu ce groupe lors de son apogée, ça a été toute une claque dans face de réaliser à quel point ces Écossais manquaient à ma culture musicale. Maintenant, je sais.
Élise J. – Dumas: on ne s’attendait pas à ce qu’il soit capable d’occuper un espace si grand. Dumas charme toujours les petites salles, mais Osheaga est une autre paire de manches. Chapeau Dumas! C’est un défi relevé avec brio… Ça donnait envie d’être Miss Exctasy.