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photo François Guèvremont

Tame Impala était de passage au Café Campus hier soir et malgré la présence des Kills à l’Olympia, la salle était bondée.

En entré de jeu nous avons eu droit à une performance ensoleillée de la part de Yawn. Avec des chansons rappelant The Drums et Vampire Weekend, le quatuor de Chicago à su faire bouger  les quelques spectateurs déjà présents.

Dans un autre registre, les membres de Yuck ainsi que l’imposant afro du batteur sont venus changer l’ambiance festive du groupe précédent avec des morceaux mélancoliques d’inspiration grunge et shoegaze. Ces derniers ont rappelé les beaux jours du rock alternatif alors qu’il ne rimait pas nécessairement avec Nickelback et autres Creed de ce monde. Mention honorable aux bottes de cowboy rouge écarlate de la bassiste qui ont su compenser le peu de présence scénique du groupe.

Puis finalement, après une longue démonstration des talents de multi-instrumentiste du technicien de son, (il a dût tester tous les instruments sur scène au moins 2 fois !) les membres de Tame Impala ont enfin pris place sur scène.

En entrecoupant les excellentes pièces de leur album Innerspeaker d’intermèdes musicaux inspirés ou de simple extrait de certaines chansons. Les quatre nu-bas de Perth ont présenté un spectacle réglé au quart de tour. Une reprise d’Angel de Massive Attack a aussi fait son chemin jusqu’à la setlist.

Alors que nous approchions de la dernière partie du spectacle, Kevin Parker (le guitariste-chanteur et compositeur de la totalité des pièces) a mentionné le fait que son groupe et lui ne croyaient pas au concept de encore ou rappel. C’est pourquoi, une fois le spectacle terminé ils n’allaient pas revenir.

J’ai apprécié cette attention qui les a démarqués de groupes comme les Arctic Monkeys qui, dans de pareilles situations, ne revenaient pas et laissaient planer le doute qu’ils n’avaient pas été assez applaudis ou qu’ils n’avaient pas apprécié le public.

Après cet avertissement, le batteur a remercié la foule de s’être présenté au Café Campus alors que The Kills étaient en ville le même soir. Puis la machine Tame Impala s’est remise en marche pour un dernier tour avec l’instrumentale Island Walking suivi d’une version allongée particulièrement réussie de Half Full Glass Of Wine.

Ce titre qui pourrait justement  donner un sens au choix que plusieurs amateurs de musique ont dû faire entre un demi verre de jeune vin australien prometteur ou un demi verre de vin anglo-américain plus mûr. Dans chacun des cas, le mélange aurait signifié des maux de tête autant logistiques que physiques.

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