par Williams Fonseca-Baeta
Cette semaine l’équipe de Feu à volonté! s’est permis un tour du monde en vidéoclips. À la vitesse d’un éclair stroboscopique, on vous déplace de l’imaginaire artistique des États-Unis, aux montagnes mexicaines, en passant par les discos clubs français.
The National – Conversation 16 – [Réalisé par Scott Jacobson]
Hollywood est à l’honneur dans cette dernière vidéo du groupe The National. Le directeur Scott Jacobson parodie pour Conversation 16 les films traitant des affaires étrangères américaines dans un scénario à l’eau de rose des plus absurdes. L’acteur de la télésérie Mad Men, John Slattery joue le rôle principal et apparait à plusieurs reprises aux côtés du chanteur Matt Berringer. Les membres de The National passent inaperçus dans cette vidéo, et cela malgré leurs barbes prédominantes.
Orelha Negra – M.I.R.I.A.M. – [Réalisé par VHILS]
Le dubstep lisboète de Orelha Negra est dépeint sur les visages graffités de l’artiste de rue portugais Alexandre Farto, alias VHILS. Reconnu comme étant un des bras droits de l’énigmatique graffiteur Bansky, Farto exploite et explose son matériel artistique interdit pour cette vidéo.
YELLE – Safari Disco Club & Que Veux tu? – [Réalisé par Jérémie Saindon]
La chanteuse française YELLE a trouvé un moyen original de produire deux chansons à l’intérieure d’une seule et même vidéo. Comme à son habitude, l’artiste joue autant avec les mots que les images pour illustrer la promiscuité de ses paroles.
Karl X Johan – Flames – [Réalisé par Gustav Johanson]
Le regard du réalisateur suédois Gustav Johanson est bien précis. Dans cette vidéo pour le groupe électro Karl X Johan, il s’est intéressé aux parties minimes du visage et du corps de la modèle Mikas pour en créer une ode à la sensualité du détail.
Javiera Mena – Me Inhibe – [Réalisé par Pierre Saint-Martin]
Les Concerts à emporter, un concept visuel de la Blogothèque, ont maintenant leur équivalent latino-américain. Me Hace Ruido (me rend bruyant) filme dans des décors insolites des artistes hispaniques et lusophones indépendants jouant leurs meilleurs morceaux. L’artiste Javiera Mena s’est fait prendre au jeu dans une forêt du Mexique.
Encore une fois excelent travail.